(Photo de couverture : Patrick Pichard)

Le sentier cathare « édition 2011 », ma première expérience de « grande randonnée » !

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Je m’appelle Alex, vous m’avez peut-être déjà aperçu sur Trekking et Voyage et dans les récits de Maxime, avec qui j’ai déjà quelques escapades à mon actif… Je vous invite ici à lire mon tout premier article sur le blog, j’espère qu’il vous plaira… 🙂

J’aimerais revenir sur une grande aventure que j’ai pu vivre avec Charly, un ami d’enfance : le sentier cathare.

En quelques chiffres : 14 jours étapes, +- 270 km avec +-16800 m de dénivelés, le sentier cathare n’est donc pas à « prendre à la légère »…

Nous avions choisi de faire le tronçon Est > Ouest, de Port-la -Nouvelle vers Foix, avec la variante SUD.

Il est en effet également possible de commencer le sentier cathare de Foix, qui se fait alors d’Ouest en Est. Sans oublier les choix variantes à mi-chemin : Nord ou Sud. (La décision de faire Est en Ouest étant la plus dure, car en démarrant du littoral, on ne fait que monter…).


Histoire et situation :

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www.randonades.com

À l’origine du sentier cathare, « qui chemine de la méditerranée aux Pyrénées », situé dans le sud de la France, dans l’Aude et l’Ariège, il y avait 3 copains fous de randonnées et pyrénéistes accomplis, qui avaient décidé de commencer le tracé dans les années 70…

Après une série de hauts et de bas, il est devenu ce qu’il est aujourd’hui : le GR367, et a reçu le label « grande randonnée ».

Le sentier cathare permet de parcourir un parcours agrémenté des paysages magnifiques complémentés par des châteaux remarquables tels que : Aguilar, Padern, Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurans, Puivert, Montségur, Roquefixade et Foix.

Sur les 250 km et 12 jours annoncés sur papier, il nous faudra ajouter quelques kilomètres au compteur pour clore notre itinéraire incluant la variante Sud… ce qui nous demandera finalement 14 jours !


Les cathares (peuple)

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Avant de vous parler de notre périple, il est selon moi important d’aborder l’aspect historique de celui-ci.

Il ne serait pas évident pour ma part de faire le survol complet de toute l’histoire des Cathares. On entend souvent parler de « châteaux Cathares », hors il n’y a aucun château Cathare, mais des forteresses construites par de puissants Seigneurs et par le roi de France sur la frontière sud de ses domaines, susceptibles d’avoir abrité des cathares.

Les organismes officiels n’utilisent donc jamais cette dénomination erronée de « châteaux cathares », mais bien celle de « châteaux du Pays cathare ».

À cette époque, ma curiosité m’a poussé juste avant de partir à en savoir plus sur eux, qui ils étaient, leur histoire, etc. J’ai lu quelques livres, fouillé sur le net, etc. mais je me suis laissé entendre dire que les cailloux des chemins nous en apprendraient davantage, et en effet … !

Mais alors, qui étaient-ils ?

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L’expulsion des Cathares de la ville de Carcassonne en 1209

Retour entre le Xe et XIIe siècles, quand une mystérieuse «hérésie» fait son apparition dans le Midi de la France.

Ceux qu’on appelait « Parfaits » ou « Bonshommes », à l’origine de cette expansion et adeptes de pratiques et d’idées assez différentes de l’Eglise catholique de l’époque, deviennent rapidement une menace telle qu’elle est contrainte de mener une guerre à l’éradication de cette religion.

Deux sanglantes croisades sont alors menées par le royaume de France, il s’agit aussi pour le roi de France de dominer tout le Languedoc et l’Aquitaine. La lutte contre les cathares s’achève par la chute de la forteresse de Montségur en 1244.

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L’histoire la plus connue est donc celle de Montségur « lieu de résistance des cathares« , ou en 1244, après 11 mois de siège, 200 personnes ont été brûlées vives.

Voilà en résumé ce que l’on peut dire mais n’hésitez pas à lire les nombreux ouvrages sur cette passionnante partie de l’Histoire pour en savoir plus sur les cathares, il y a tellement de choses à raconter…

… ou encore mieux : faites ce fameux périple ! 😉

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Les étapes : 14 étapes sur 269 km

Il était déjà prévu dès notre arrivée de prendre de l’avance « au cas où »…

Etape 1/14 : Port-la-Nouvelle/Roquefort des Corbières 12km,  -72m, +158m. (2 h 30).

Après une dizaine d’heures de train au départ de Liège-Guillemins en Belgique, jusque Narbonne et une correspondance ratée de Narbonne à Port-la-Nouvelle, nous prenons le taxi jusque la gare de Port-la-Nouvelle, point de départ de « l’expédition ».

Arrivés avec +/- 1 h 30 de retard, nous commençons avec un bon rythme, afin de trouver la zone de bivouac dans les Corbières. Un parcours avec un beau coucher de soleil mais avec un petit regret de ne pas avoir eu le temps de tremper les pieds dans la mer méditerranée…

Le décor change radicalement dans les Corbières : les rochers et les vignes entourent ce premier lieu de bivouac. L’un d’entre nous aura même la visite d’un sanglier… 🙂

Etape 2/14 : Roquefort des Corbières/Embres et Castelmaure 28km,  -781m, +953m.

Au lever, nous décidons de continuer à prendre de l’avance et de prolonger l’étape jusque Embres et Castelmaure au lieu de finir l’étape à Durban-Corbières qui est normalement la fin de la 1ère étape.

C’est dans un décor brumeux et un silence incroyable que les Corbières nous emmènent vers cette 2ème journée !

Nous tombons nez à nez avec un « patou » peu après notre départ.

Ces chiens de montagne des Pyrénées pouvant peser 60 kg sont destinés à protéger les troupeaux. Il faut absolument suivre les règles de façon à ne pas avoir de « problème »! La 1ère règle étant de contourner le chien et le troupeau de chèvres (par exemple), ou de faire demi-tour et de passer par un autre chemin.

Ne vous approchez jamais d’eux et ne soyez pas agressif, restez calme, ils ne font que leur travail !

Etape 3/14 : Embres et Castelmaure/Tuchan 15km,  -359m, +268m.

Après une nuit bruyante due au groupe électrogène d’une maison proche, nous partons pour cette 3ème journée vers Tuchan où nous attend un peu plus de confort dans un camping !

Le décor devient un peu plus montagneux ! En arrivant sur Tuchan, nous visitons les ruines du château d’Aguilar pour ensuite attendre qu’un petit magasin ouvre ses portes au centre du village.

Ce soir c’est la fête, on mange mieux et il y a des douches! 🙂

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Etape 4/14 : Tuchan/Duilhac sous Peyrepertuse 23km,  -562m, +761m.

Pour le 4ème jour, après une nuit plus confortable, nous reprenons le tracé initial. Nous quittons le beau village de Tuchan et son mont Tauch, pour aller à Duilhac en passant par Padern et son château. Nous traversons le Grau de Padern où le vent souffle assez bien, pour ensuite culminer jusqu’aux fameuses ruines de Quéribus, avant de passer par le moulin de Cucugnan et ainsi finir l’étape au gîte de la mairie de Duilhac.

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Nous y avons passé la nuit pour 10 euros, avec cuisine équipée et 2 doubles lits pour 2, (et tout le reste du gîte pour nous, d’ailleurs), avec vue sur les ruines du château de Peyrepertuse !

Le pied !

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Etape 5/14 : Duilhac sous Peyrepertuse/St Paul de Fenouillet 23km,  -1017m, +899m.

… »si tu fais 4, tu fais 5 et 14 c’est bon, ça va aller ! »

Quand on part pour 2 semaines pour la 1ère fois en autonomie, la question qui revient souvent c’est : « est-ce que je vais y arriver? ». On n’en parle pas mais on attend de voir, c’est le mieux que l’on puisse faire ! On enchaîne les kilomètres, on use les « godasses », on commence à ne plus sentir la douleur, ou le poids du sac (trop) lourd etc. : tout devient automatique.

Marcher, manger, dormir, mais pas que. Les paysages donnent également le tempo et le tout forme le voyage… et puis après tout, « qui voyage beaucoup vit plus longtemps » ! 😉

Voici donc le 5ème jour et un des plus beaux, pour ma part. Après une nuit « super confort », nous voici en route vers le « vaisseau » de Peyrepertuse, belles ruines hautes perchées et, pour y arriver, il faudra être au top de sa forme !

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Après la visite, le sentier nous emmène vers le Pech d’Auroux, petit sommet culminant à 940m, en passant par un décor sublime où les vaches nous empruntent le sentier pour un bref passage…

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Vient ensuite la descente sur les Gorges de Galamus (difficiles) et son ermitage pour finir à St-Paul de Fenouillet où nous dormons au camping.

Une très belle étape donc où il ne faut pas hésiter à quitter le sentier cathare pour passer par d’autres endroits qui vous donnent envie, comme sur tout le long du périple, sans forcer ni se faire mal !

Etape 6/14 : St Paul de Fenouillet/Lapradelle-Puilaurens 30km,  -567m, +930m.

Une étape où monter une tente sous l’orage devient un défi !

À l’aube du 6ème jour, départ pour Puilaurens et son château, en passant par le petit village de Prugnanes, Caudiès de Fenouillèdes et les gorges de Saint Jaume. Parcours de 24km où il faudra y ajouter l’aller-retour à Lapradelle où nous aurions dû faire notre ravitaillement… et où nous avons, pour finir, mangé une pizza dans le lavoir du village à côté de l’église.

Une étape « trempée »! Fortes pluies avec orage pour la fin de journée, la soirée et la nuit. Alors que nous approchons des ruines du château, déjà bien trempés, et qu’un orage se rapproche, nous devons rapidement monter nos tentes pour nous abriter… enfin ! Ambiance !

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Etape 7/14 : Lapradelle-Puilaurens/Axat 13km, -317m, +118m.

Journée sous la pluie…

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Nous replions nos affaires mouillées dans nos sacs après avoir enfilé nos chaussures humides et après la visite de l’impressionnant château de Puilaurens, nous prenons la direction d’Axat, où nous passerons la nuit dans le gîte « Le Saint-Roch », accompagnés de cyclistes avec qui nous avons pu discutailler de nos épopées…

Etape 8/14 : Axat/Puivert 30km,  -1111m, +1118m.

Tout le paquetage sec et presque nettoyé, nous partons pour Puivert et son château, en passant par de très beaux villages et sites, dont la belle église de Cailla, l’église fortifiée St-Loup-de-Sens du XIème siècle de Marsa, après une belle montée, le village de Quibarjou et sa tranquillité.

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Nous faisons un passage dans de belles forêts à 1000m avant d’arriver à Coudons, le village de Nébias où nous avons rencontré « La vache et le prisonnier » au point d’eau (chaque année un habitant bien sympathique change de thème…).

Sans oublier les ruines du château de Puivert, que nous visiterons le lendemain, château de troubadours et lieu de tournage du film « La 9ème porte », pour enfin arriver au camping du lac de Puivert.

Très belle étape longue et agréable, et pour cette fois, la pluie était devant et derrière nous !

Etape 9/14 : Puivert/Espezel 15km,  -229m, +643m.

Après une nuit accompagnés du coassement des grenouilles, nous partons pour le village d’Espezel en passant d’abord aux ruines du château de Puivert, témoignage majeur et authentique de la diffusion en Languedoc des grands principes de l’architecture royale française dite architecture philippienne.

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A voir absolument !

 

Avant d’arriver au village d’Espezel, le sentier passe par le hameau de l’Escale et traverse la forêt domaniale de Coume Frède-Picaussel pour se retrouver sur le plateau de Sault. Nous apercevons des sommets sur notre droite, nous approchons de la montagne de Tabe, Montségur n’est plus si loin…

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Etape 10/14 : Espezel/Camurac 13km,  -52m, +445m.

Pour cette étape, nous avons décidé de ne pas faire le parcours au complet et de prendre directement la direction de Camurac pour y dormir au « Camping des Sapins », en passant par Roquefeuil et Belcaire.

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Belcaire a son carillon où nous avons eu droit, pour la pause midi, à « Ne me quitte pas » de Jacques Brel ! 🙂

Coup de cœur pour le Camping des Sapins de Camurac, nous avons été super bien accueillis.

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Nous étions les seuls dans ce camping situé à 1400m d’altitude, dans un village on ne peut plus tranquille. J’y ai d’ailleurs passé 2 semaines de vacances en juillet 2013, des sommets à +- 2000m à portée de bâtons, dont le Pic St Barthélemy, culminant à 2348m.

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Lia et Jos vous accueilleront comme il se doit !

Etape 11/14 : Camurac/Montségur 25km,  -1180m, +812m.

Après une nuit fraîche à 6°C., nous prenons la route pour Montségur en passant par les villages de Montaillou, Prades et Comus, pour ensuite descendre par les gorges de la Frau sur Pelail à 605m, avant de grimper pour le camping de Montségur à +- 900m.

Beaucoup de dénivelé donc pour cette très belle étape, avec un départ à 1400m !

Etape 12/14 : Montségur/Montferrier 9 km, -432m, +230m.

Réveil après une nuit sous la pluie, nous voilà partis avec le soleil, pour Montferrier, en visitant d’abord les ruines du château de Montségur, …et il faudra grimper jusque là.

Une ultime étape du sentier cathare à faire absolument ! Nous dormirons au camping « La Fount de Sicre », où nous avons également été très bien accueillis, ambiance sympa !

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Nous avions initialement prévu de monter au Pic St-Barthélemy et d’y bivouaquer, mais avec la fatigue et des sacs de couchage non appropriés, nous préférons laisser le sommet derrière nous pour une autre fois, sans regrets.

J’ai pu le faire en juillet 2013, un pur bonheur avec une nuit seul au sommet à 2348m !

Etape 13/14 : Montferrier/Roquefixade 15km,  -807m, +759m.

Après ce qui sera notre dernière nuit sous tente sur le sentier cathare, nous partons pour l’avant-dernière étape, vers Roquefixade et les ruines du château.

En chemin, nous croisons des centaines de moutons, c’est la transhumance ! Le beau temps est annoncé et les moutons remontent des plaines vers de plus hauts sommets. Du soleil pour demain? 🙂

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Charly étant malade, c’est donc seul que je me rends au château de Roquefixade et j’en profite pour faire un petit sommet à 1001m, le Roc Marot, avant de revenir au gîte.

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Etape 14/14 : Roquefixade/Foix 18km, -729m, +479m.

Ça y est, c’est la « der » ! Les derniers pas vers la grande ville de Foix et donc la fin de cette belle aventure !

Nous partons après une bonne nuit confortable en passant par un dernier petit village, Leychert, avant de rester en forêt jusqu’au  Pech de Foix, dernier petit sommet à 860m surplombant la ville de Foix et son château.

En descendant, nous croisons une quinzaine de joyeux lurons à peine équipés pour certains, à pied et à vélo, nous demandant d’où nous venons… »Vous venez de Port-la-Nouvelle? Et le parcours, il est comment? »…

En regardant les chaussures de certains, nous leur répondons d’une voix rauque et fatiguée : « …dur, très dur! »

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Nous finissons notre descente et en profitons pour manger « une bonne frite » (c’est comme ça que disent les Belges!) avant la visite du château, le tout avec le sourire et ravi des belles images que nous avons emmagasinées en tête pendant cette belle aventure !

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Mon avis :

Si vous aimez prendre le temps, que vous appréciez l’histoire des châteaux, que vous avez envie d’être complètement dépaysé et que vous êtes un minimum préparé et équipé, cet itinéraire rempli d’authenticité est fait pour vous !

Pour ma part, j’y retournerai, mais avec un plus petit sac et une plus grande tente. Une expédition ne se déroule jamais comme prévu, nous avons eu droit à notre lot de bonnes comme de mauvaises surprises, notamment avec une météo capricieuse.

Il y a tellement à faire dans cette région riche de culture, de paysages et de patrimoine, l’Aventure vous  y attend à pied, à cheval ou en vélo !


Le choix de partir en (full) autonomie

Pour pimenter l’aventure, nous avions opté pour un séjour en full autonomie, c’est à dire, de porter toute la nourriture pour les 12(+2) jours, déjeuner, dîner et souper, en lyophilisé, ainsi qu’un maximum d’eau !

Un choix qui était une bonne idée, du moins au départ…

Le sac à dos (pesant déjà +- 3kg seul) pesait au total 20 kg sans eau dont près de 3 kg de nourriture lyophilisée, 14 kg pour la tente, les vêtements, le sac de couchage, le matelas, autres nourritures, etc.

Il est évidemment possible de compter sur un ravitaillement dans des magasins, ce que nous avons fait dès le 3ème jour. Pour ma part, j’ai été un peu « malade » avec la nourriture lyophilisée. De plus, la faim nous avait poussés à prendre cette option et les points d’eau se sont avérés plus nombreux que ce que nous pensions avec les informations de départ, le concept full autonomie était dès lors petit à petit laissé de côté !

C’est comme ça qu’on apprend, on fait tous des erreurs au début, on note, et on adapte pour la prochaine fois 😉

Le paquetage : je ne ferai pas un rappel quant à l’importance du choix du matériel à prévoir en fonction de l’aventure qui nous attend. Ha bin si c’est fait… 😀

Pour ma part pour une longue randonnée comme celle-ci, j’avais aux pieds des Meindl Himalaya (rodées, +- 1000km), un sac à dos Deuter aicontact 75+10  et une paire de bâtons de rando pour aider à enfiler les dénivelés !

Le contenu :

  • Tente MSR hubba HP. 1380gr (Trop petite pour moi pour la longueur de ce genre de trek, une 2 places convient mieux, il faut dire que je suis un beau bébé !)
  • Matelas Thermarest NeoAir. 380 gr (Juste parfait.)
  • Sac de couchage Quechua 10°C. 980gr. (Trop « faible », un 5°C aurait été mieux, ou accompagné d’un Thermolite Reactor.)
  • Veste Patagonia H2No. (Qui à commencé à percer après 6 jours de pluies…)
  • Des guêtres hautes.
  • Vêtements: 2 shorts, 3 caleçons, 2 paires de chaussettes « Coolmax » de Lorpen, 2 chemises, un polar…
  • Réchaud MSR Superfly et 2 grandes cartouches de gaz + gamelle, assiette, couverts.
  • Une capacité de 5 litres d’eau. Inutile, il y a de l’eau partout !
  • Trousse de toilette + sac à eau.
  • Trousse de secours & médicaments.
  • Sacs étanches avec la nourriture.
  • Divers: tongs, crème solaire, carnet de notes, appareil photo, essuie vaisselle, 4 sachets pmc etc…
  • Oubliés sur la table : un pantalon et un poncho ! Tête en l’air…

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Un mini carnet de voyage :

Afin d’être au mieux organisé et paré à « toute » éventualité, j’avais réalisé un mini carnet de voyage de 10cm sur 6cm plastifié à glisser dans une poche. Il contenait des informations telles que : points d’eau, magasins, bivouacs, campings, gîtes, pharmacies, médecins, etc… (initialement prévu pour 13 jours).

Super pratique !

Ici, le même format réalisé pour une nouvelle édition en 2013, que j’ai voulu réaliser avec « un tracé maison », mais j’ai dû abandonner au 3ème jour à cause de la température trop élevée, j’y reviendrai plus tard… 😀


Cartographie et balisage :

On a évolué avec 8 cartes IGN en 1/25000 à savoir :256942_2056032754865_2585518_o

Vu le fléchage de qualité sur l’ensemble du parcours, la carte en 1/55000 est suffisante et bien détaillée.

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Balisage : Le balisage à suivre était le jaune/bleu avec le point orange ou orange/bleu, il était donc bien visible tout au long du tracé ! Depuis 2014, le balisage est rouge/blanc vu que le sentier cathare est devenu le GR367 !


Quand faire le sentier cathare ?

D’après les informations que j’avais pu trouver, il était conseillé de partir en mai/juin ou septembre et de surtout éviter juillet/août à cause des températures trop chaudes (et des orages), ce que j’ai pu constater en juillet 2013 où j’ai dû abandonner au 3ème jour sur les 10 prévus.

Sur les 2 semaines, du 29 mai au 11 juin 2011, nous avons eu pas mal de pluie et quelques orages dont surtout un en particulier. Le dernier jour en arrivant à Foix, + de 30°C étaient annoncés…


Derniers conseils :

  • Prévoyez chaque fois minimum 30′ voir 1h00 pour la visite d’un château.
  • Faites attention aux orages et à l’eau (crues soudaines etc…), mais aussi au vent !
  • Les magasins n’ouvrent pas toute la journée, un peu le matin et un peu l’après midi, vérifiez les heures d’ouverture avant de partir…
  • Essayez de « tomber » sur les marchés, vérifiez les jours et les heures.
  • Partez avec de bonnes chaussures de randonnée à tiges hautes.
  • Regardez régulièrement les prévisions météo.

Infos et documentation :


Bonus :

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Auteur de cet article et contributeur principal sur Trekking et Voyage.com. Amoureux de la Nature et des grands espaces, c'est avec plaisir que je partage avec vous mes pensées et autres escapades.
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8 Commentaires

  1. Bonjour Bonsoir!
    Je suis du Québec et il y a + de 2 années que je rêve de faire le sentier Cathare et la GR367. Votre beau document ainsi que votre témoignage me confirme que je dois le faire et au plus vite!
    Merci encore d’avoir nourrit mon espérance et ma détermination n’a fait que grandir grâce à vous deux.
    Merci encore les champions et vive le Pays Cathare. Pays de l’Ariège et de l’Aude vous me verrez très bientôt…j’en suis sûr!
    Jocelin Bordua
    Granby, Qc.
    Canada

  2. Merci Alexandre pour ce récit de trek. Le sentier cathare m’intéresse. Si mon projet se réalise, ce sera mon premier trek en Europe. Les informations contenues dans votre texte me permettent d’alimenter ma réflexion.

  3. Les fesses au fond du canapé, les pieds dans des baskets, vous m’avez amené sur le sentier cathare que je me prépare à faire en juin. Ma fille m’a conseillé ce GR qui selon elle est dans mes possibilités et mes attentes de randonneuse solitaire. Votre récit m’encourage pour ces paysages à découvrir mais pas de tout repos il me semble!!!!
    j’ai toujours pensé au lièvre et à la tortue, alors je vais me le faire.
    Merci de ce beau partage et encore de belles escapades je vous souhaite.
    violette

  4. Bonjour je suis en train d’organiser ce trekking.mais je n’arrive pas à trouver le moyen de rentrer à port la nouvelle depuis Foix. Pouvez vous m aider ?

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