ACE AND THE DESERT DOG, mon coup de cœur BANFF ’17

J’avais envie de vous parler d’un film qui m’a touché et que j’ai eu l’occasion de voir récemment. Il fait partie de la sélection 2017 du Banff Mountain Film Festival Belgium Luxembourg.

Reconnu comme étant le plus grand et le plus prestigieux festival de films d’aventure en montagne au monde, le « BANFF » offre chaque année les films d’aventure les plus spectaculaires et les plus inspirants.

Je serai d’ailleurs encore cette année à l’édition liégeoise du 24 mars 2017. Peut-être que je t’y verrai ? Une bonne occasion d’échanger autour d’une bonne bière 😉

En attendant, je t’invite à regarder le teaser 2017 qui est selon moi un des meilleurs jamais réalisé.

Je ne m’en lasse pas !

Cette année s’annonce donc être encore un très bon cru…

Curieux, j’ai eu l’occasion de découvrir un des films sélectionnés appelé « Ace and the Desert Dog ». Ce court-métrage de Brendan Leonard raconte l’histoire d’Ace Kvale, le photographe vétéran qui s’offre pour ses 60 ans un trek de 60 jours seul avec son chien Genghis Khan dans les vastes plaines et canyons de l’Utah.

En 9 minutes, le film a réussi à me transporter, m’émouvoir et me faire prendre conscience de deux choses simples mais rudement transcendantes : l’importance de faire ce que l’on aime tant qu’on peut le faire, mais aussi le faire avec les gens que l’on aime ou que l’on apprécie.

Toujours dans cette fameuse optique du « bonheur qui n’est réel que lorsqu’il est partagé » de Christopher McCandless, vivre une expérience similaire, partager de tels moments est définitivement quelque chose d’extraordinairement enrichissant.

« He’s my guy, and I’m his guy! »

Ace Kvale

« Backapacker » amoureux des animaux et des grands espaces que je suis, j’ai évidement savouré chaque seconde de ce film rempli d’émotion, de tendresse et d’images somptueuses.

Et puis il y a ce ce chien, ce héro, fidèle à son maître. Il est son compagnon pour l’aventure, son ami pour la vie.

Il le suit sans se demander où on va l’emmener, il ne bronche pas devant la rudesse de cette région pas toujours hospitalière, devant le manque d’eau et de nourriture, la chaleur, les serpents, les pierres coupantes, les bourrasques, …

Au fur et à mesure que les jours passent, le chien commence à sentir le poids des kilomètres dans les pattes… mais il tient bon. Ce qui l’importe, ce n’est pas d’arriver car il n’a pas conscience du retour, c’est juste qu’Ace soit à ses coté et qu’il l’aime, tout simplement.

Je ne sais pas si c’est la fatigue mais écrire ces lignes me rappelle Laïca la gentille chienne de ma défunte Mamy et me fait monter les larmes aux yeux. Elle était ma meilleure amie, elle a embelli ma jeunesse à jamais.

Les gens disent que vous pouvez apprendre beaucoup de l’amour d’un chien : la patience, la compréhension, la fidélité qu’il offre, sans comprendre ou demander à « savoir pourquoi »… Il vous aide à ralentir, à observer, prendre le temps, à trouver une excuse pour jouer,  profiter et être heureux. Ace nous invite à appliquer cela dans notre relation avec autrui.

Et finalement, on peut bien lui donner quelques années de notre vie car il nous donne la sienne dans son entièreté…

Ce film et les autres de la sélection 2017 sont à découvrir aux différentes représentations en Belgique dès le 7 mars 2017. Et comme je suis très gentil, je te permets de gagner des places pour la date de ton choix…

Elle n’est pas belle la vie ? 🙂

Bonne chance à toutes et tous !