C’est au Népal, au creux de la mythique chaîne des Annapurnas que je te propose de me suivre à travers le récit de ce trek original que je te partage avec émotion et beaucoup de plaisir, en espérant qu’il te donne envie de te lancer également dans l’aventure.
Es-tu vraiment prêt(e) ? Je t’invite à le découvrir maintenant… 😉
J’ai toujours rêvé de découvrir le Népal sans jamais penser un jour avoir l’occasion de le faire. C’est sans compter sur l’année dernière quand j’ai eu le privilège d’être contacté par Base Camp Trek, une agence francophone basée à Katmandou, pour m’inviter à venir faire un trek dans le pays avec un de leurs guides. Je t’invite à lire mon autre article dans laquelle je te présente la genèse de mon aventure avec cette agence que je recommande pour tes éventuelles futures découvertes de l’arc himalayen !
Khopra, hors des sentiers battus…
Ma correspondante à l’agence a directement compris que je souhaitais sortir des sentiers battus mais surtout découvrir un trek unique et pas trop populaire. Elle m’a donc proposé de réaliser le voyage qu’ils appellent dans leur catalogue « Khopra & Découverte ». Il s’agit de réaliser une variante du mythique tour des Annapurnas, mais aussi de découvrir la vallée de Katmandou et ses alentours (dont je te parlerai dans un autre article). On parle alors de 8 jours de trek d’une difficulté moyenne (4 à 6h de marche/jour) pour 14 jours de voyage sur place.
Ce circuit authentique a vu le jour grâce à l’initiative des habitants locaux désireux d’offrir une alternative sans route aux itinéraires habituels. C’est alors que des éco-lodges soutenus par la communauté locale ont vu le jour afin de dynamiser la région.
Avec un itinéraire plus varié et inévitablement moins fréquenté, le trek de Khopra permet alors de découvrir les petits villages traditionnels dans les collines au cœur de la forêt subtropicale, les rizières en terrasse ou les rhododendrons en fleurs au printemps. Mais il donne aussi l’opportunité de s’imprégner de la culture des ethnies Gurungs et Magar, de monter plus en altitude (altitude maximale de 3600m) et d’évoluer au pied des géants himalayens pour jouir de magnifiques vues sur le Daulaghiri (8167m) et les Annapurnas (8090m)…
L’itinéraire
JOUR 1 : Pokhara > Nayapul > Ghandruk (1990m)
2h30 de route + 4h30 de randonnée (10km, 1000m D+)
Je suis au Népal depuis 4 jours et j’en ai déjà pris plein la vue sans même avoir commencé le trek ! Après une nuit à Katmandou dans son ambiance particulière, j’ai assisté à un lever de soleil mémorable à Nagarkot, je suis passé par la cité impériale de Bakhtapur et puis sur le chemin vers Pokhara j’ai pu découvrir Bandipur, un joli petit village perché en moyenne montagne. Le tout accompagné de mon guide nommé Amrit.
Comme je te le disais, je te parlerai de tout cela dans un autre article dédié.
Arrivés à Pokhara, nous passons prendre notre porteur nommé Kancha avant de quitter la ville et monter directement vers Sarangkot, les collines surplombant le Lac Phewa. De là on peut admirer la vue sur la ville et son lac pour ensuite continuer dans la montagne et atteindre Nayapul 2 heures plus tard. Nous mangeons un bout dans un restaurant de la rue principale, nous allons chercher les permis de trek et puis nous entamons enfin le trek vers Ghandruk.
Je suis hyper excité et à la fois ému. Ça y est, je commence mon trek au Népal, je réalise un rêve ! Comme je te le disais, je suis accompagné depuis le début d’Amrit, un sympathique guide culturel et de trek népalais francophone. Depuis mon arrivée il me fait découvrir avec passion son pays et ses secrets. Nous avons déjà partagé de chouettes moments ensemble dans la vallée de Katmandou et le trek en sa compagnie s’annonce plus qu’intéressant.
Mon porteur nommé Kancha est quant à lui un peu plus taiseux et prend un peu d’avance, seul, dès le début de la randonnée. L’étape n’est pas grande mais il fait très chaud et humide.
J’ai décidé de prendre un porteur car avec l’ensemble de mon matériel photo, réaliser le trek en allégant ma charge était plus confortable pour moi. L’idée de rencontrer, d’employer et de rémunérer un local me plaisait aussi. Kancha habite Pokhara et était ravi de m’accompagner. Franchement n’hésite pas à en prendre un si tu viens dans le coin, tu ne le regretteras pas.
Nous suivons la rivière Modi Khola avant de monter vers les plantations en terrasses. Ces décors somptueux me rappellent ceux du Yunnan en Chine !
Après 4h de montée, nous atteignons Ghandruk où nous allons passer notre première nuit en lodge.
Les Lodges sont des « guests house », des petites chambres rustiques chez l’habitant, parfois équipées d’une douche (dans la chambre ou commune). La plupart des lodges ont un petit « restaurant » où les plats proposés se ressemblent d’un endroit à l’autre et où les tarifs sont généralement tous identiques (ou peuvent un peu varier en fonction de l’altitude). J’ai personnellement apprécié déguster de nombreux « fried veg. noodles with eggs », ou les fameux mo-mo accompagnés d’un thé au gingembre. Un délice 🙂 On peut parfois aussi y acheter du matériel de première nécessité comme du dentifrice, etc.
Après une première nuit récupératrice (je suis un peu malade), j’ouvre les yeux et me rends compte que j’ai beaucoup de chance d’être là… Les premiers rayons de soleil arrivent, le ciel est dégagé et les enfants jouent déjà dans la rue. Il est environs 8h00 du matin et mes paupières sont lourdes. Et puis je regarde vers la gauche et j’aperçois pour la première fois un sommet mythique de la chaîne des Annapurnas, l’Annapurna South qui culmine à 7219 m d’altitude.
Je ne peux m’empêcher de gambader dans le village quelques minutes pour profiter de la vue… C’est juste incroyable !
Je vais ensuite prendre mon petit déjeuner avant d’entamer la deuxième étape.
JOUR 2 : Ghandruk > Tadapani (2630m)
4h de randonnée (6km, 650m D+)
Cette seconde étape s’annonce facile. Même si elle a le même profil que celle de la veille, j’ai la fatigue et le voyage en moins dans les jambes. Nous démarrons donc calmement à travers une jolie forêt subtropicale de rhododendrons (l’arbre national du Népal).
Le sentier est très praticable et souvent aménagé de marches en pierre locale. Le ciel se couvre et les nuages remontent de la vallée. La brume laisse cependant parfois apparaître les sommets pour mon plus grand plaisir.
J’arrive facilement à Tadapani où je prends possession de ma jolie chambre dans l’après-midi et où je prends ma première douche chaude du trek. Je suis très agréablement surpris par le confort de ma chambre, je n’ai même pas besoin de déballer mon sac de couchage, mon lit est préparé.
Malheureusement les nuages cachent le paysage (qui par temps clair est majestueux) jusqu’à la tombée de la nuit, j’en profite donc pour me reposer et discuter avec Kancha et Amrit autour du feu de bois dans le commun de la Guest House. Je fatigue et commence à subir un peu ce début de trek, je m’endors en grelottant vers 20h00 avec une fièvre légère et quelques complications intestinales. J’espère que les 10 heures de sommeil vont me retaper car demain, on monte à 3350 m d’altitude !
JOUR 3 : Tadapani > Dobato (3350m)
4h de randonnée (5km, 750m D+)
Je me réveille en pleine forme… ouf ! L’étape d’aujourd’hui est plus costaude et je ne veux absolument pas subir ma montée vers Dobato. Après un délicieux petit-déjeuner (pancake à la banane), nous commençons notre marche dans une brume persistante. Nous quittons l’axe principal de Ghorepani pour suivre un sentier peu connu dans une jungle épaisse.
L’ambiance est très particulière et ce n’est pas pour le déplaire.
Encore une fois les nuages nous empêchent de profiter pleinement du spectacle mais c’est pour apprécier pleinement la moindre éclaircie en fin d’après-midi quand d’autres sommets se dévoilent enfin…
L’arrivée à Dobato est presque facile malgré les 750 mètres de montée. Je suis heureux et nous sommes accueillis par le « Namasté » d’une petite fille on ne peut plus chaleureux…
Namasté (नमस्ते) Il s’agit d’un des mots les plus importants à retenir quand on voyage au Népal et qui signifie bien plus que « bonjour » (ou au revoir). Théoriquement ce mot pourrait signifier « Que l’ensemble de vos qualités soient bénies et protégées des dieux » ou « Mon âme salue ton âme ». Littéralement : « Je m’incline devant toi ».
Elle montre une marque de respect et de reconnaissance de l’autre dans la rencontre. Selon la tradition, on l’exécute avec les mains jointes à plat au-dessus de la tête pour saluer Dieu ; avec les mains devant le visage pour saluer le guide spirituel, et avec les mains devant la poitrine pour ses semblables.
Nous installons nos affaires dans une Guest House familiale située sur les hauteurs du hameau. Ici le confort est minime mais l’accueil chaleureux et authentique. Je vais même goûter le fameux alcool local, le Rakshi. Je confirme, je vais beaucoup mieux… 🙂 La nuit sera bonne, même à cette altitude.
JOUR 4 : Dobato > Khopra ridge (3660m)
8h de randonnée (10km, 900m D+, 700D-)
Je me réveille de bonne heure (vers 6h00) pour observer les premières lumières sur les sommets. La vue est moins couverte que la veille et mon excitation est à son comble. Après une demi-heure, le spectacle continue et le Dhaulagiri se montre discrètement, paré d’une robe rose matinale. J’en ai des frissons d’émotion !
Ce sommet est le septième plus haut sommet du monde et est situé dans la chaîne de l’Himalaya. Culminant à 8 167 mètres, il est la plus haute montagne entièrement au Népal. Il fut longtemps considéré comme le plus haut sommet du monde…
Tu comprends pourquoi je te dis que je suis heureux de le voir.
Et je ne le sais pas encore mais je ne suis pas au bout de mes surprises…
C’est sur ce joli spectacle que nous entamons notre trajet vers Khopra Danda (Khopra Ridge) qui s’annonce comme l’étape phare de ce trek. Je suis cette fois en compagnie de Meg, une française expatriée en Nouvelle-Zélande rencontrée la veille. Nous avons en effet décidé de parcourir cette étape ensemble pour discuter de nos parcours respectifs. C’est toujours agréable de rencontrer des gens pendant un voyage, de connaitre un fragment de leur vie pour qui sait mieux appréhender la notre.
La montée est aisée et se fait entre les nuages. Nous redescendons assez bien vers Chistibung avant de remonter vers un sentier raide menant sur la crête de Khopra.
Après une rude montée nous atteignons enfin le sommet de cette étape… Et c’est à cet instant que je me rends compte que l’effort en valait vraiment la chandelle !
J’ai devant moi un sommet de plus de 8000 mètres d’altitude qui se montre à travers les nuages transpercés des rayons du soleil. Un moment unique et inoubliable ! A cet instant une sensation d’apaisement et de fierté m’envahit. Je suis aussi reconnaissant et ému. Reconnaissant envers Amrit qui me guide de main de maître depuis le début. Mais aussi envers Kancha qui a porté mon matériel jusque là sans broncher. Et puis j’ai une pensée pour Base Camp Trek qui m’a fait confiance.
Je vais me coucher fatigué mais heureux, devant le plus beau panorama que j’ai pu voir jusque maintenant…
JOUR 5 : Khopra ridge > Swanta (2270m)
5h de randonnée (7km, 1450m D-)
Malgré la fatigue et l’altitude qui se fait sentir, je décide de me lever vers 5h30 pour profiter du lever de soleil sur les Annapurnas. Armé de courage et d’une bonne doudoune, je m’aventure sur les hauteurs de la crête en compagnie d’Amrit.
Le spectacle auquel nous assistons est juste à couper le souffle. Il n’y a pas un nuage et le temps semble s’être arrêté. J’en ai les larmes aux yeux !
Au delà de la beauté du pays, jamais je pense je ne me lasserai de ce genre de paysage.
Nous décidons ensuite de redescendre car les conditions météo ne nous permettent pas d’aller jusqu’au Lac Kayer à 4827m. Ce lac d’altitude est une étape optionnelle qui permet de découvrir un endroit qu’on dit magnifique au cœur du massif. Sacré, il abrite un dieu puissant appelé Barah, célèbre dans cette région pour son rôle de protection. Mais la glace et la neige recouvrent encore certains passages du sentier plus raide et on préfère éviter de prendre des risques.
Meg et moi faisons une photo souvenir avec nos guides et nos porteurs avant de nous séparer. Elle continue son chemin vers le nord et moi je redescends vers Swanta, un petit village dans la vallée voisine.
La descente est aisée mais un peu longue à travers une dense forêt qui nous met à l’abris d’un soleil accablant.
Je commence à sentir de la douleur dans le genou opéré du ligament croisé il y a quelques années. Nous faisons une pause à l’Evergreen Hidden Cottage, un petit restaurant très agréable. Kancha prend possession des cuisines et me prépare un délicieux repas.
Nous arrivons ensuite à Swanta, ce petit village isolé et calme où nous fêterons avec sobriété le nouvel an népalais.
JOUR 6 : Swanta > Ghorepani (2850m)
5h de randonnée (5km, 750m D+, 100D-)
Je suis en pleine forme pour remonter vers Ghorepani qui est notre objectif de la journée. Une fois sur place nous retrouverons des axes plus touristiques, ce qui ne me réjouis pas des masses. Nous verrons bien une fois là bas…
Nous traversons une passerelle avant de remonter vers une prairie et profiter d’une vue assez sympa sur les montagnes enneigées dans notre dos. Amrit me propose de faire un passage par un hameau et d’aller voir des villageois préparer le Raksi.
Assez populaire, cet alcool fait maison est le résultat de l’infusion de millet, de riz, d’orge ou de blé passé par distillation. On laisse mariner les ingrédients dans l’eau pendant environ deux semaines pour ensuite faire chauffer le tout afin de créer la fermentation puis la distillation. Selon que le raksi soit fait à partir de riz ou de millet, le goût n’est pas tout à le même. Sa teneur en alcool est d’environ 45%.
Personnellement, j’ai apprécié mais en trek en pleine journée, ça fait un peu mal 🙂
Nous continuons ensuite vers Chitre puis Ghorepani où on me propose une cuisse de poulet grillée avec des légumes vapeur et des frites… Comment refuser ? 😀
JOUR 7 : Ghorepani > Hile
4h de randonnée (10km, 1450m D-)
Une fois n’est pas coutume, nous décidons à nouveau de nous lever vers 5h30 pour aller profiter du lever de soleil sur les Annapurnas. Ce sera le dernier du trek et je n’avais pas envie de le louper, surtout que depuis le point de vue de Poon Hill (où nous grimpons avec ardeur) la vue est réputée grandiose.
Une fois sur place je suis impressionné par la quantité de personnes présentes si tôt le matin. On ne m’avait pas menti : on a bien retrouvé un axe plus touristique et je sature rapidement de la foule. Le lever de soleil est cependant très joli mais il n’a pas la même saveur qu’à Khopra.
Je me réconforte dans l’idée que j’ai bien fait d’accepter ce tracé plus isolé hors des sentiers battus. Je n’aurais pas supporté ça longtemps en trek.
Nous redescendons ensuite vers Hile qui sera notre halte de fin de journée.
Habituellement, on continue jusque Nayapul pour reprendre un transport jusque Pokhara mais comme nous ne sommes pas montés à Khayer lake, nous avons le luxe d’amortir la descente d’une pause méritée dans un petit village au cœur des rizières en terrasse.
JOUR 8 : Hile > Nayapul
2h de randonnée (6km, 470m D-)
Ça y est, il me reste quelques kilomètres avant de boucler ce trek de Khopra. La descente le long de la rivière se fait aisément et lors de mon arrivée à Nayapul je suis pris d’une émotion assez difficile à expliquer que je tente de cacher en allant faire des photos dans la rue. Qu’est-ce que c’était bon…
Nous prenons ensuite la route vers Pokhara pour retrouver l’ambiance de la ville étonnamment très agréable, mais aussi le confort d’un bon lit d’hôtel ! Mais ça, je t’en parle dans un prochain article 😉
Mon avis
Voyager est un luxe que j’ai la chance de pouvoir régulièrement vivre en grande partie grâce à ce blog. Découvrir de nouvelles cultures est enrichissant à tous points de vue mais c’est encore plus enivrant quand le voyage se déroule à merveille. Ce fut le cas ici et j’ai vraiment pris une grosse claque en découvrant le Népal. Jamais je ne me suis senti aussi bien en voyage, aussi bienvenu, aussi à l’aise. Je te parle de l’accueil, de la gentillesse, la spontanéité mais aussi la politesse et la sagesse des népalais.
Et puis il y a ces paysages tous plus grandioses les un que les autres. Des montagnes spectaculaires à en perdre la raison. Et la nourriture… épicée, savoureuse. Un ensemble absolument divin à apprécier lorsque l’on découvre ces terres avec l’esprit bercé d’une spiritualité omniprésente.
Il y a cependant un contraste assez difficile à assimiler lorsqu’on visite le pays. Si je t’en parle, c’est parce que ça m’a marqué… Celui du bruit, du désordre, de la saleté, de ce manque d’attention presque courant pour l’environnement. De manière générale, les népalais ne se rendent pas compte que leur pays s’encrasse au fur et à mesure que la croissance et le tourisme s’installent. C’est évidemment dommage pour un pays aussi somptueux. Ceci est notamment dû à une culture différente et une mauvaise gestion des déchets qui en découle. Heureusement certains habitants ont conscience de la situation et veillent à l’améliorer avec l’aide d’associations qui ont elles-même parfois l’appuis du gouvernement. Oui, on commence à tirer le signal d’alarme, mais les habitudes et les mentalités ne changeront pas en quelques mois.
La découverte de ce trek de Khopra fut cependant une très belle surprise. Même si le début du trek en forêt fut pour moi un peu monotone et malheureusement nuageux, j’ai réussi à capter les bons moments et apprécier la beauté des paysages à leur juste valeur. Le trek est bien varié, coloré, situé en zone rurale et réellement hors des sentiers battus. J’ai traversé des villages authentiques, j’ai souri à de nombreux enfants curieux de me voir. J’ai croisé très peu de touristes et les quelques rencontres faites pendant mon voyage furent toutes très enrichissantes.
Ma relation avec mon guide Amrit était également très agréable. Discret mais efficace, il est doté d’un délicieux sens de l’humour qui ferait craquer n’importe qui. Il sait également tout un tas de faits intéressants et mais il n’a pas forcément envie de les étaler. Il dispense alors délicatement quelques informations aux moments opportuns. Il a géré tout de A à Z pendant le trek et jamais je n’ai eu à me tracasser pour quoi que ce soit. Quand à Kancha, mon ami porteur, il a fallu un jour ou deux avant de le cerner. Très discret au début du trek, il a également été aux petits soins avec moi. Il allait me chercher un thé (« Ginger Tea, Sir ? »), me préparait parfois à manger et m’aidait même à prendre ma gourde accrochée au sac. Il aime aussi rigoler et raconter des anecdotes. J’ai vraiment passé d’agréables moments en leur compagnie et je les remercie de tout cœur.
Et puis il y a eu ces moments inoubliables devant ces montagnes de la chaîne des Annapurnas. Ce Daulaghiri, monstre de plus de 8000 mètres qui a bercé mes nuits pendant quelques jours encore après mon retour… Mais aussi les autres sommets comme le Nilgiri, le pic du Barah Shikhar ou l’Annapurna Sud. J’en ai encore des frissons rien qu’à y penser…
Si ce genre de voyage t’intéresse, je ne peux que te conseiller de contacter l’équipe de l’agence Base Camp Trek qui sera ravie de répondre à tes questions et qui sait mettre sur pied ta prochaine aventure au Népal ! J’ai eu le privilège de découvrir leurs bureaux, le fonctionnement de l’agence et même de manger en leur compagnie pendant les heures de travail. J’ai apprécié l’ambiance sur place et leur façon de travailler.
C’est en tous cas ce que je ferai si je retourne dans la région. D’ailleurs mon petit doigt me dit que cela se fera peut-être déjà l’année prochaine à la même période (congé de Pâques 2020) en compagnie de lecteurs motivés…
Ça te dirait ? Je te tiens au courant, promis.
À suivre…
Dans un soucis de confort de lecture, j’ai préféré te parler « uniquement » du trek dans cet article. Je te parlerai dans une autre publication de ma découverte de la vallée de Katmandou et alentours réalisée dans le cadre de ce voyage et du programme « Khopra & découvertes ».
Je t’assure, le trek n’était qu’un fragment de la beauté du Népal… 😉
NOUVEAU : N’hésite pas à épingler le Népal
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Cet article est le fruit d’une collaboration avec l’agence Base Camp Trek. Merci à eux pour leur confiance et leur accueil chaleureux. Mes propos restent cependant (et comme toujours) libres et sincères. Un merci en particulier à Amrit, Adrien et mon porteur Kancha.