Il y a quelques semaines je partais en compagnie de mon camarade Mathieu pour une escapade à travers routes et chemins à la découverte du littoral français et plus particulièrement de la Côte d’Opale. Randos, bonnes adresses, spots photos, sans oublier la description de notre véhicule particulièrement adapté pour les baroudeurs… tu sauras tout ! Bonne lecture.
Situation & présentation
La côte française est dotée de pléthore de coins de paradis proposant des paysages et environnements naturels préservés. La Côte d’Opale en fait partie. Son appellation lui vient du peintre, écrivain et botaniste Édouard Lévêque qui en 1911 nommait ainsi le littoral en hommage à sa lumière si particulière et changeante…
La Côte d’Opale s’étale sur 120 km au nord-ouest du territoire Français, de la côte belge à la Baie de Somme face aux falaises anglaises et en bordant la Manche et la mer du Nord.
Elle est la destination idéale pour un week-end à la découverte des paysages incontournables, des plages, du patrimoine historique mais aussi (et surtout? 🙂 ) de son terroir gastronomique !
Mais ce dernier, je t’en parle plus tard…
Partir en road trip…
Comme tu as pu t’en rendre compte avec mon dernier road trip en Slovénie, je commence à prendre réellement goût à ce mode de voyage… Cela me change des treks en autonomie assez harassants depuis que j’ai des soucis de genou. Et puis, je préfère rouler à l’aventure que prendre l’avion. Premièrement parce que c’est quand même (un peu) plus écologique, mais aussi parce que j’ai une frousse bleue de rentrer dans un aéronef… Mais ça, c’est une autre histoire.
Plus sérieusement, on peut associer une expédition sur les routes à une aventure à part entière. On peut même parler de microaventure, ce genre d’escapade que je pratique depuis des années et dont j’apprécie te conter les détails sur le blog.
Partir en road trip, c’est s’évader le temps d’un week-end, d’une semaine même ! C’est se déconnecter de ses habitudes, partir facilement (il suffit de préparer un peu une idée d’itinéraire), mais cela peut aussi être une occasion d’improviser et d’être libre !
Mais c’est surtout accessible à tous (à condition d’avoir le permis de conduire, oui) et à budget limité. C’est ça la microaventure !
Notre véhicule
Cette fois-ci j’étais accompagné de Mathieu, un pote amateur de voitures et d’escapades en tout genre. J’ai en effet directement pensé à lui quand on m’a proposé de tester le fameux pick-up Ford Ranger aménagé par Globe Camper…
Ce bolide, absolument taillé pour l’aventure, est équipé d’une cellule aménagée posée sur l’arrière du véhicule. On y rentre par l’arrière et on relève le toit grâce aux vérins à gaz pour disposer d’un espace vivable à deux personnes.
L’intérieur est équipé pour permettre notamment aux utilisateurs de pouvoir y faire à manger avec une plaque de cuisson, laver sa vaisselle ou faire sa toilette avec un évier équipé d’un robinet inox, d’une douchette (avec réservoirs eaux propres eaux usagées), y garder des aliments au frais avec le réfrigérateur à compression Waeco. Il y a aussi un tableau de commandes électriques et une prise 12V.
Il y a également une tablette amovible, deux bancs avec dossiers et de nombreux espaces de rangement. La tablette peut être baissée pour faire office de support aux matelas des dossiers et ainsi proposer un deuxième lit pouvant accueillir 2 enfants !
Le toit est solide et entouré sur le bas par un tissu imperméable équipé de fenêtres semi-rigides et de moustiquaires.
L’avis technique de « l’expert » :
Mathieu : « Le Ford Ranger que nous avions faisait ronronner (et même rugir) un moteur 3.2L TDCi de 200 cv. Les rapports (boite auto) sont courts et on constate que ce choix est très adapté dans la mesure où on ne sent pas nécessairement la cellule à l’arrière (pourtant d’un poids approximatif de 450 kg !). En conduisant c’est autre chose : on ressent malgré tout son inertie dans la direction et les mouvements latéraux.
La technologie dont est doté le véhicule ferait pâlir les bolides les plus connectés du marché : le Cruise Control adaptatif est super réactif et le lane shifting assistance est réglable en sensibilité, ce qui fait que sur autoroute le véhicule se conduit sans effort et très sereinement. On a cependant constaté un système de navigation intégré souvent à côté de la plaque…
Mais on n’est pas là pour parler autoroute, à moins que vous ne vouliez qu’on mentionne la consommation moyenne de 14L/100 (avec la cellule bien entendu, à vide, nous devrions avoisiner les 11L) ? Non, non, personne ne veut ça…
C’est plutôt sur terrain accidenté que cette machine se révèle jouissive. 4X4, Aide à la descente, blocage du différentiel, … tout est là pour nous permettre d’accéder partout confortablement, en sécurité et en s’amusant. Le Ford Ranger est le pick-up le plus vendu d’Europe et après ces 3 jours, on peut aisément comprendre pourquoi ! A vrai dire, nous avons même eu un petit pincement au cœur en le quittant…
On en arrive à la cellule ALL TRACK de « Globe Camper ». Celle que nous avons pu essayer ici faisait approximativement une tonne et le premier élément frappant, c’est sa robustesse ! Dès le départ, on comprend bien qu’on n’a pas affaire à une main d’œuvre « cheap » et fragile : les finitions en aluminium thermo-laqué sont superbes et respirent la solidité. Revers de la médaille, cette main d’œuvre a évidemment un coût (comptez environ 25.000€ pour notre cellule modèle ALL TRACK) et visera donc plutôt le véritable baroudeur de conditions extrême que les randonneurs occasionnels. Enfin, en plus d’un équipement intérieur lui aussi placé sous le signe de la durabilité, le plus gros atout de cette cellule, c’est sa versatilité. En effet, celle-ci était simplement arrimée sur le plateau du Ranger, n’ayant subit que très peu de modifications. »
Pour conclure, on peut dire qu’on est véritablement conquis par le véhicule, très agréable à conduire que ce soit sur la route ou dans les chemins accidentés. Mais même si on ne la sent pas dans les rapports, on aurait aimé avoir une cellule un peu plus légère afin de tenter de réduire la consommation de carburant, quitte à avoir un plus petit moteur.
La Côte d’Opale est certes une belle destination (comme tu vas pouvoir le voir après ces lignes), mais on aurait vraiment adoré pousser davantage les capacités du bolide afin de voir ce qu’il avait dans le ventre, notamment sur des terrains qui lui sont plus destinés. Une prochaine fois peut-être ? 🙂
Finalement avec ce niveau de finition, de solidité (et forcément dans cette gamme de prix), on touche définitivement un public de niche : des baroudeurs qui ont envie de se faire plaisir, des amateurs d’expéditions bien plus engagées, voire de compétition !
Nos étapes
Les dunes d’Ecault furent notre première découverte. Elle sont situées entre Boulogne-sur-Mer et Hardelot. Depuis le parking aisé, nous sommes descendus sur la plage en traversant les jolies dunes en longeant la Warenne qui débouche dans la mer…
La plage est sauvage et s’étend sur presque 3 km !
En crapahutant un peu dans le coin, on peut y voir des restes du mur de l’Atlantique construit par les Allemands et des prisonniers juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Diverses balades sont possibles depuis le parking, n’hésite pas à consulter le panneau une fois le véhicule garé. Tu trouveras aussi d’autres randonnées sympas à faire dans la région de Boulogne via ce lien 😉
De là, nous avons effectué la route du littoral en remontant jusqu’au Site des Deux Caps (via la D940 après Boulogne). Nous sommes d’abord passés par Equihen, une jolie petite bourgade intimement liée à un passé de pêcheurs, qui propose un chouette parking en bordure de plage, idéal pour y passer la nuit avec notre bolide.
La route du littoral est absolument à faire… Elle permet de remonter vers le nord en passant par de superbes paysages.
Arrivés à Wimereux, nous faisons une halte à « la pointe aux oies », un site naturel où tu pourras peut-être (si tu as plus de chance que nous) observer des phoques.
Juste à côté, il y a une balade sympa à faire (5 km) dans les magnifiques « dunes de la Slack » !
Nous arrivons ensuite à Ambleteuse que nous passons à l’instar d’Audresselles pour nous arrêter juste après, à la Pointe du Nid de Corbet. Cette plage est facile d’accès depuis le parking proche de la route.
Nous remontons ensuite par la D940 jusque Escalles (nous passons en fait Le Gris Nez par manque de temps). Nous y faisons une pause pour aller découvrir la plage à marée haute en fin de journée. Les vagues frappent la roche friable de craie et de marne…
Nous achevons notre découverte par le fameux Cap Blanc Nez, la falaise la plus septentrionale de France. Ces falaises s’élèvent jusqu’à 134 m de haut (151 m selon le Conservatoire du littoral).
La faune et la flore y sont réputées riches et diversifiées. Le haut de ces falaises et collines crayeuses est composé d’une lande particulièrement exposée aux embruns salés des vents du Nord et de l’Ouest. Les cultures et les pelouses herbeuses hébergent des troupeaux côtoyant les cratères de bombes encore bien visibles de la deuxième guerre mondiale.
Sur le sommet trône une imposante obélisque érigée en hommage aux combattants canadiens…
Je me permets de te signaler qu’il faut rester prudent si tu t’aventures au pied des falaises car il y a constamment des morceaux qui se détachent. J’ai vu des enfants jouer contre celles-ci, j’ai trouvé ça aberrant. Vérifie également les horaires des marées : ce serait dommage de te retrouver coincer. Finalement, ne t’approche pas trop près des bords de falaises : celles-ci sont particulièrement friables et instable et je n’exagère pas…
Pour faciliter et mieux organiser ta visite, je te conseille de consulter la carte touristique mise à disposition (.pdf) par le site internet www.lesdeuxcaps.fr ! 😉
Nos (très) bonnes adresses
Tu l’auras peut-être remarqué, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour explorer l’entièreté de la Côte d’Opale et profiter de toutes ses richesses… Le fait est que nous étions surtout là pour tester le véhicule ! Mais nous n’avons cependant pas hésité à nous poser et profiter des bonnes tables. Ce n’est pas une légende : on mange très bien en France. J’ai envie de dire une chose et c’est très subjectif : on mange encore mieux sur le littoral ! Si je me réjouissais de venir dans la région, c’est aussi pour son terroir. Baladés entre terre & mer, nous en avons pris plein les papilles…
La Chaloupe à Wissant
Un petit restaurant spécialisé dans les poissons et fruits de mer. Formule du midi (entrée + plat) à 21 €, formule complète à 28 €. On voulait un plateau de fruits de mer, on en a eu un, et pas des moindre !
Pour 39,50 €/pers. (peut-être un peu plus cher que d’autres restaurants dans la région), on a pas été déçus par la qualité et la fraîcheur ! !
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Brasserie-restaurant L’Aloze à Wimereux.
Au rez-de-chaussée du prestigieux Hotel Altantic, je te conseille vivement d’aller manger dans cet espace lumineux et rénové à l’esprit scandinave… Typée brasserie, l’ambiance est chaleureuse et agréable. Malgré le monde, le service est bon et les plats… absolument divins.
Le fait est que tout comme son fils (qui oeuvre à l’étage dans le restaurant étoilé), le chef Delpierre orchestre une cuisine qui sort des plats gourmands et maîtrisés à merveille… C’est ici que les produits frais rencontrent une technique impressionnante.
Mathieu s’est délecté d’un turbo cuit à la perfection, moi d’un homard grillé inoubliable. On a donc découvert un lieu de choix à un tarif très raisonnable, compte tenu de la qualité dans l’assiette. Et si tu es en manque d’inspiration, la brasserie propose chaque jour un plat de saison à un prix abordable… A tester si tu passes à Wimereux !
Un chouette véhicule, de jolis paysages,
des bonnes adresses pour s’imprégner de la mer…
Voilà un road trip réussi !
Cet article a été rédigé en partenariat avec Ford France et l’Hôtel Atlantic. Je les remercie pour leur confiance et leur intérêt. Sache cependant que les propos de cet article restent (comme toujours) sincères et objectifs. Il est important pour moi de donner des avis neutres et reflétant mon expérience à mes lecteurs.