Amis trekkeurs, je vous emmène à travers ces quelques lignes au Ladakh, une superbe région située au cœur de l’Himalaya indien. Je l’ai découverte en 2009 en visionnant l’émission « Rendez vous en terre inconnue au Zanskar » (du temps où j’avais la télévision) et ce fut une vraie révélation !
Pendant des années, l’idée de m’y rendre un jour est devenue une obsession plus que viscérale…
J’ai donc décidé de prendre mon sac pour aller à la rencontre de cette partie du monde, très isolée et encore préservée du tourisme de masse. C’était mon premier voyage si loin et en solo. Ce fut aussi le début d’une grande histoire d’amour avec mon sac à dos qui est aujourd’hui mon meilleur copain de voyage, mais ça c’est une autre histoire… 😉
Le Ladakh
Le Ladakh est une des régions les moins peuplées de l’Inde, culminant à une altitude minimum de 3400 mètres. Hormis mon état « d’euphorie euphorisante » lié aux effets de l’altitude, le coup de foudre s’est bien confirmé à mon arrivée !
Ah, les montagnes ladakhies… Si belles et si mystiques ! Elles sont désertiques, aux couleurs parfois irréelles et participent bien à un décor que l’on qualifie souvent de lunaire.
Le Ladakh reste avant tout un haut lieu de la spiritualité bouddhiste. On l’appelle d’ailleurs le Petit Tibet et ce n’est pas pour rien : l’empreinte de la religion est visible partout. Chaque village a son propre Gompa (monastère). Au détour d’une ruelle se trouvent multitude de pierres, avec gravées dessus la fameuse prière sacrée Om Mani Padme Hum.
De nombreux lungtas ornent les habitations et les pics enneigés.
D’après les croyances tibétaines, « le vent qui souffle à travers ces drapeaux, diffuse et disperse les prières sacrées jusqu’aux cieux et atteigne ainsi les dieux ».
Les ladakhis, peuple des montagnes, sont habitués à vivre au rythme de deux saisons : un été, court et chaud et un hiver, long et très rude.
En effet, les températures peuvent atteindre – 25 degrés. Mais c’est avant tout pour eux un moment de réjouissances où ils se retrouvent et se rassemblent. C’est aussi à cette période que se déroule la majorité de leur superbes festivals, ponctués de danses rituelles, dont le but est de « surmonter les obstacles intérieurs ».
Au bout du monde…
Bon, il faut l’avoir en tête, au Ladakh, il faut être assez à l’aise avec la notion du « minimum confort ». Pour les amateurs d’outils New Génération genre Smartphone ou je ne sais quoi, vous pouvez les laisser chez vous car ô joie enfin un endroit où y’a pas la Wifi ! Vous pourrez trouver Internet à Leh, la « capitale »mais il y a l’électricité quelques heures par jours voir pas d’électricité pendant plusieurs jours. Et ailleurs… rien ! 🙂
Je me suis retrouvée un jour dans un village TurTuk, à quelques kilomètres de la frontière pakistanaise où les habitants avaient découvert l’électricité un mois auparavant. Quand je vous dis que c’est une partie du monde encore isolée c’est pas pour rien !
Les toilettes ne sont qu’un trou à même la terre, l’eau chaude et bien y’en a pas et les punaises de lit pourront devenir vos nouvelles copines de voyage.
La randonnée…
On peut découvrir cette région en allant de village en village mais aussi en s’adonnant au trekking, activité que je chéris légèrement (euphémisme). Il existe quelques treks que l’on peut faire en solo, sans avoir besoin de l’équipement nécessaire au bivouac. La vallée de la Markha, par exemple, est un trek en semi autonomie, réalisable en 5 à 7 jours (tout dépend de votre rythme de marche).
En chemin vous trouverez des homestays, logements chez l’habitant qui vous permettront de découvrir le mode de vie atypique des ladakhies mais aussi leur inflexible bienveillance.
Cet itinéraire est assez facile, il s’agit juste d’être bien acclimaté car on est amené à franchir le col du Kongmaru qui est à 5120 mètres d’altitude. Le départ du trek est assez épique car on doit traverser la rivière Zanskar en tyrolienne, en étant assis dans une ptite caissette en bois ! On traverse un tas de petits villages et on est entouré de très beaux cols et de pics enneigés. Bref une expérience à tenter !
L’alpinisme…
Pour les plus aventuriers vous pouvez aussi faire l’expérience de votre premier sommet à 6000 !
Le Stok Kangri (6125m) est la plus haute montagne du massif de Stok au Ladakh. Itinéraire de quatre jours de marche qui ne présente pas de réelle difficulté (mais que l’on ne peut pas non plus qualifier de facile je vous l’avoue). Il s’agit encore une fois d’être bien acclimaté, d’être en bonne condition physique et vous pourrez tenter d’aller jusqu’à sa cime. Une expérience unique dont vous vous souviendrez ! Je me suis maudite un paquet de fois en chemin mais le sentiment de béatitude au sommet à primé sur le reste!
Bref de nombreuses possibilités s’offrent à vous pour découvrir cette région et je vous convie à votre tour de prendre votre sac et d’aller à sa rencontre, vous n’en ressortirez pas indemne pour sûr !
Je vous invite finalement à aller faire un petit tour sur mon blog www.tripensac.wordpress.com pour y trouver d’autres infos et anecdotes sur cette magnifique région, mais aussi sur d’autres comme le Népal, l’Indonésie ou la Thaïlande. Bon voyage !
N’hésitez pas à commenter si vous avez des questions, je me ferai un plaisir d’y répondre.
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Bonus :
« Rendez-vous en terre inconnue », Gilbert Montagné chez les Zanskarpas en Inde (HD) 😉
Hello! Super sympa ton article! Je me permets de le diffuser sur mon site http://www.treehome.fr car j’organise un voyage dans cette région avec mes élèves yogis en Septembre 😉 Merci pour pour cette pré-découverte 🙂
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Hello! Super sympa ton article! Je me permets de le diffuser sur mon site http://www.treehome.fr car j’organise un voyage dans cette région avec mes élèves yogis en Septembre 😉 Merci pour pour cette pré-découverte 🙂
Cool merci 🙂 enjoyyyy