Récit, expériences et conseils pour bivouaquer en hiver…

Littéralement excités par l’arrivée des premières vraies chutes de neige et des grandes vagues de gel, Alex et moi avons décidé de nous aventurer dans les forêts ardennaises de Belgique pour une randonnée à travers les chemins enneigés, pour ensuite pimenter la journée avec un bivouac « nordique » sur l’une des aires de bivouac EscapArdenne située sur les plateau des Tailles,  le plus haut de la province de Luxembourg.

Des hivers rudes, des gelées fréquentes (120 jours/an en moyenne), de la neige présente entre 20 et 60 jours par an, une pluviosité élevée et une température moyenne annuelle de 6,5 °C. font du plateau des Tailles une des régions les plus inhospitalières et les plus rudes de Belgique.

Je vous donne d’ailleurs quelques conseils au cas où il vous prendrait l’idée folle de faire comme nous et de dormir avec des températures flirtant avec les -10 °c.

Je termine finalement ce récit avec une petite réflexion personnelle et les raisons qui peuvent motiver quelqu’un à aller dormir à la belle étoile à de telles températures…. 😉

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Randonner dans la neige… sans raquettes…

Équipés contre le froid, c’est au départ du village de Dinez, situé entre Baraque Fraiture et Houffalize, que nous avons entamé la marche en suivant le tracé du magnifique GR15 qui relie Montjoie (Monschau) en Allemagne à Martelange.

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Ces presque 7 kilomètres jusqu’au bivouac sur un parcours couvert de 20 à 40 cm de neige ont largement suffit à satisfaire notre besoin spontané de bouger au grand air (glacial)…

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En effet, marcher dans la neige sans raquette n’est pas chose aisée…

On s’enfonce, on glisse, on à l’impression de ne pas avancer, pire, on est intimement persuadé qu’on force 3x plus que d’habitude, ce qui finalement s’avère être le cas 😀 …

Nous avions quand-même des bâtons de marche pour stabiliser nos appuis et aider à l’effort.

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Conseil : ne faites pas comme moi… 😀 n’oubliez pas vos guêtres !

Elles permettront de garder la chaleur mais surtout d’empêcher le bas de votre pantalon de s’imbiber d’eau/neige gelée, ou que celle-ci rentre dans vos chaussettes… 🙂 huuuum j’adooooooore….

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Après quelques bourrasques de neige en début de parcours, nous avons eu droit à des rayons de soleil bienfaisants qui nous ont réchauffé jusque la fin de la journée…

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Le soleil nous a également apporté un lot de jolies luminosités et de couleurs… Quel plaisir !

Je ne me lasse d’ailleurs pas de ce genre de décors, la neige ayant pris le dessus sur un paysage habituellement plus verdoyant… J’ai comme l’impression d’être en Alaska ! 🙂

Les derniers rayons nous ont suivi jusqu’à la zone de bivouac qui commençait à se faire désirer : j’ai faim (pour pas changer) et je commence à fatiguer… (courte nuit précédente…) 🙂

Arrivés au bivouac, c’est à ce moment qu’a réellement commencé l’aventure

Bivouaquer en hiver…

Pour celles et ceux qui n’ont jamais eu la chance de faire un campement d’un soir et de bivouaquer avec des températures négatives et/ou dans une zone enneigée, je peux vous affirmer que c’est une expérience assez particulière et non sans risques

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Premièrement, parce que vous êtes fatigué de la journée, si vous avez marché, et que la notion de confort n’existe littéralement plus, ou en tous cas est déjà presque oubliée…

    • En fin de journée, le soleil se couche tôt et vous avez froid dès que vous vous arrêtez de marcher.
    • Vos vêtement sont parfois mouillés, ou gelés (bas de pantalon).
    • Si vous venez de terminer la randonnée en mode guerrier, vous avez certainement chaud et vous transpirez : commencez déjà à creuser votre tombe dans la neige, cette transpiration qui va se refroidir en quelques minutes risque bien de vous anéantir si vous ne vous changez pas…
    • Si vous avez de la chance, il ne neigera pas (de trop)…
  • Le coucher de soleil, vous n’avez pas le temps de le contempler qu’il fait déjà quasi noir…

Il faut donc penser à s’ACTIVER, malgré la fatigue !

    1. Préparer votre matériel de première ligne : frontale (le soleil se couche vite), une couche supplémentaire  (polaire, doudoune) pour ne pas refroidir, vos gants, une veste imperméable ou coupe-vent par dessus pour couper du vent et courant d’air glacés, en vérifiant bien qu’elle n’écrase pas la doudoune qui perdrait alors ses propriétés isolantes…
    2. Changez-vous si vous avez eu chaud... c’est primordial. Abritez votre sac avec sa housse au pied d’un arbre si il neige. Une veste chauffante est la solution idéale par grand froid !
    3. Chercher du bois dans la zone pour un feu éventuel (cette zone de bivouac étant prévue pour, nous avions donc l’autorisation d’en faire, et heureusement. Assurez-vous donc d’être en accord avec la législation !).
      Ce n’est pas chose aisée quand il a beaucoup neigé : les branches mortes sont cachées, humides… Une solution peut aussi être de tirer sur les branches qui pendent des arbres, si elles viennent sans forcer, c’est que le bois est bon pour être brûlé. Ne coupez pas des arbres vivants…
      Je remercie d’ailleurs Alex, maître du feu, pour la gestion exemplaire de celui-ci avec sa charge bois conséquente et une adaptation nécessaire car le feu avait du mal à prendre. Heureusement, il avait emporté du bois sec pour le démarrage…En signe de reconnaissance et parce que j’adore ça, j’ai à mon tour géré la cuisson de la viande… 😉
    4. Une fois votre réserve de bois conséquente, selon votre état de fatigue et de refroidissement, allumez le feu directement ou pas… Plus tard vous allumerez le feu, plus tard vous aurez de la chaleur, mais aussi plus longtemps… A vous de voir. Nous avons préféré passer cette étape pour installer d’abord notre campement avant le coucher complet du soleil.
    5. Chercher une zone pour votre campement : voici quelques conseils que vous pouvez aussi appliquer ici.
    6. Installer votre abri (ici nous avons opté pour un simple tarp, juste histoire de s’abriter du vent, mais garder l’esprit « extrême » 🙂 N’oubliez pas de vous protéger du vent ! Il est sans pitié…
    7. Si le feu est allumé, chargez le un maximum avant d’aller vous mettre dans votre duvet afin qu’il brûle en début de nuit et vous apporte chaleur et réconfort pendant que vous vous endormez…

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Le matériel :

J’ai utilisé un sac de couchage avec une température dite « confort » adaptée au froid (le mien faisait 0°c.), en dormant à presque -10… Alors vous allez me dire : « tu es complètement malade ! »

Je m’explique :

    • On a isolé le sol du froid mais surtout de l’humidité avec une couverture de survie, à même la neige.
    • J’ai utilisé un matelas gonflant ISOLANT (Thermarest NeoAirXlite), plus que nécéssaire en montagne ou par basses températures.
    • J’ai emballé mon sac de couchage d’un sursac imperméable et (peu) respirant pour gagner environs  3°c. et garder la chaleur corporelle (mais malheureusement aussi l’humidité résultante corporelle). Si vous sentez que la condensation reste à l’intérieur du sac, enlevez-le. Un sac de couchage humide, il n’y a rien de pire…

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Au final je me suis retrouvé avec une capacité de résistance au froid « confortable » de 0°c. – 3°c. – 10°c. = – 13°c. Cela reste théorique, mais le fait est que je n’ai pas eu froid, juste un peu aux jambes en fin de nuit.

De plus, j’ai dormi avec un legging de course à pied, des chaussettes sèches, une polaire et un bonnet, pour maintenir correctement ma température corporelle.

Soyez donc sur de votre coup avant de vous lancer, calculez la résistance au froid de votre matériel correctement, au risque de transformer une expérience sympathique en cauchemar…

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Derniers conseils :

    • Assurez-vous d’avoir chaud avant d’aller vous coucher : restez près du feu, prenez autant de chaleur que possible, il sera trop tard après pour générer de la chaleur et perdre de l’énergie. N’hésitez pas à boire une tisane chaude, ou un thé.
    • Ayez des réserves d’énergie : mangez bien, mais pas trop gras, pour combattre le froid et digérer plus facilement, et donc consommer moins d’énergie… Prévoyez une barre de céréales pour la nuit, j’ai eu faim vers 6h du matin dans mon sac de couchage, ce qui ne m’arrive jamais. N’oubliez pas de vous hydrater. Le froid occulte le besoin en eau…
    • Gardez votre bouche /nez hors du sac, car la vapeur d’eau exhalée risque de s’accumuler et de vous refroidir…
    • N’oubliez pas de couvrir vos extrémités (bonnet obligatoire, chaussettes laine, etc).
    • Bien fermer le sac de couchage jusqu’au dessus, on oublie parfois de le faire (moi… 🙂 )
    • Ne pas se retenir d’uriner : j’ai eu le cas également ici… en plus de provoquer des maux de ventre, voire des maux de reins, se retenir d’uriner consomme des calories (chaleur) et vous empêche de récupérer correctement…
  • En dernier recours, vous pouvez mettre en route votre réchaud dans un espace clos (tente) à condition d’aérer un minimum l’espace, car il y a risque d’intoxication dû aux émanations de monoxyde de carbone (CO).

Quel est finalement l’intérêt ?

Cette panoplie de conseils et recommandations doit certainement impressionner et/ou amener à la question :

« Pourquoi donc aller se mettre dans le froid et se les geler toute la nuit ? »

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En plus des raisons pour lesquelles j’aime dormir sous tente déjà évoquées dans ce précédent article que je vous invite à (re)découvrir, l’expérience du froid et de l’inconfort qu’il amène permet avant tout de mieux connaitre ses limites.

On se rend compte à quel point en quelques minutes, une belle journée au soleil peut tourner en une véritable bataille contre le gel mais aussi avec soi-même. Il faut s’organiser, suivre des étapes et agir méthodiquement. Il faut aussi pouvoir s’adapter à la situation. Et ce n’est pas rien…

Mais une fois la situation maîtrisée, un sentiment de satisfaction vous envahit. On est littéralement fier se soi, et ça fait du bien. Le feu est stable, il vous réchauffe, le lard crépite : on est bien.

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Ajoutez à cela un soupçon de liberté, et mijotez le tout avec un peu d’audace et vous obtiendrez le remède le plus efficace que je connaisse contre la morosité constante actuelle et la lassitude que l’on pourrait ressentir dans notre confort habituel…

Le matin quand vous ouvrez les yeux, la première chose que vous vous dites c’est : je n’ai pas eu froid ! Et à cet instant, un sourire se dessine sur votre visage émergeant des couches de vêtements et du sac de couchage…

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Finalement, en rentrant chez moi après cette nuit originale, je me suis vraiment rendu compte qu’une douche chaude était une chose simple qu’on oublie souvent de considérer à sa juste valeur : une chance inouïe.

Et là j’avais compris que les quelques frissons de la veille n’avaient pas été ressentis en vain… 😉

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Pour vous équiper, n’hésitez pas à visiter la boutique en ligne Campz. Vous y trouverez un vaste choix de matériel de qualité. Personnellement c’est là que je me suis procuré mes crampons Petzl Vasak ou mes sangles d’alpinisme !

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Maxime
Je suis Maxime, l'âme vagabonde derrière les récits de « Trekking et Voyage », une oasis pour les amoureux de randonnée, les assoiffés de voyages plus ou moins lointains et les fervents adeptes du plein air. J'ai toujours été passionné des immensités sauvages, des murmures de la nature et des aventures qui transforment l'âme. Tout en étant un épicurien qui savoure la vie à pleines dents, je te partage ici mes récits et mes coups de cœur. L'idée d'être une source d'inspiration et de partage d'expériences me plait, surtout quand les mots sont choisis pour leur vérité et leur utilité. Bonne lecture ! "Happiness is only real when shared" (Christopher J. McCandless dit « Alexander Supertramp »)  

1 COMMENTAIRE

  1. Plusieurs fois même c’est vrais qu’on ressent une certaine fierté quand des randonneurs en raquettes vous croise sur les crêtes vous demande si vous allez dormir la oui oui bien sur c’est tellement plus beau le matin quand il n’y a personne ce reveiller avec un magnifique lever de soleil avec une mer de nuage en dessous et une impression d’être en Siberie alors que non tu viens juste d’affronté une nuit a -20 dans les Vosges

  2. Très beau récit et conseils avisés, ça donne vraiment envie …
    Étant randonneur « bivouaqueur » régulier dans nos Belges Ardennes, je rêve d’une sortie sous la neige, le manque de compagnons m’empêche de le faire en hiver. En solitaire par temps normal c’est encore faisable … sous la neige en solo, cela devient dangereux.
    Si pour votre prochaine sortie un compagnon supplémentaire ne vous effraye pas, faites-moi signe.

  3. Pour avoir fait ma première nuit par temps « vraiment » froid (-5°C) et en solitaire hier soir, je tiens à exprimer ici mon enthousiasme par rapport à votre mini trip neigeux (de la neige j’y ai eu droit aussi, mais seulement une fine pellicule malheureusement :/ )
    Beaucoup de bons conseils déjà donnés. Cependant si je peux me permettre, j’ajouterai que par temps froid, une des choses les plus importantes à mon avis est la gestion de la température du corps. Ne jamais se laisser transpirer! Tirer les couches au fur et à mesure, relever les manches, boire un peu, relever un peu le bonnet, ralentir un peu… tout ce qu’on veut mais pas laisser une flaque de transpi s’installer dans le dos! Et toujours garder quelque chose en plus à ajouter pour les pauses et l’arrivée du soir 😉 ça devrait vous permettre d’éviter l’impression de « un feu ou la mort » la prochaine fois ^^
    Pour la petite histoire, cette première en solo n’était pas de l’inconscience, car j’ai déjà dormi plusieurs fois à 0/-1° avec plusieurs personnes.
    Sinon pour se réchauffer, personnellement je recommande les séries d’abdo et de gainage tout en restant dans son sac de couchage 😉 j’ai pas du le faire cette fois ci mais ça m’a déjà bien aidé lors d’aurores trop fraiches pour la saison :p

    • Genial merci pour votre commentaire, cher inconnu ?

      Je n’ai jamais dû faire d’exos pour me réchauffer, heureusement, mais qui sait…

      J’ai toujours une doudoune à ajouter à l’arrêt, mais là, à -7 fin de journée, elle n’était pas suffisante, même sec :p

      Vos conseils sont tout à fait adaptés ! merci !

  4. Sympa l’article. Chouette compte-rendu! je reviens vers toi au plus vite pour une descente packraft sur l’Ourthe. Et pourquoi pas, un petit bivouac au bord de l’eau 🙂 A bientôt

  5. Super article ! 🙂
    Il est rare de trouver des articles bien fait sur ce sujet. MERCI

    Je suis allé faire un trek moi-même dans les écrins en solo et en complète autonomie pendant 3jours sans raquette et sous tente MSR Hubba HP (que je conseille).

    Vous ne parlez pas du besoin de pelle, pourtant (alors que je n’en avais pas), j’ai eu l’impression qu’une pelle pouvait-être utile afin de :
    – Niveler le sol et être plus stable lorsque l’on dort et éviter de s’enfoncer
    – Faire un trou dans lequel on met le tarp ET le feu > permettrai de se protéger du vent et de conserver la chaleur du feu dans un certain périmètre

    Et concernant des dénivelés positifs important, que conseillez-vous comme matériel ?

    Dans un environnement de type « montagne » il pourrait également être bien d’avoir des crampons au cas où l’on rencontre des passages verglacés inévitables (sur un flan de montagne par exemple).

    Il paraît aussi qu’il ne faut pas TROP manger le soir car digérer demande beaucoup d’énergie 🙂

    Cela va de soit mais il faut également conserver le matériel type réchaud, gaz… DANS la tente. J’ai laissé mon réchaud dehors et il ne marchait plus le matin 😛

    Jérôme

    • Bonjour et merci pour votre commentaire !

      Oui la pelle est utile dans la neige, c’est certain, mais on n’en avait pas… c’est bien de le rappeler, mais ça reste selon moi accessoire :p

      Pour le dénivelé, je pense à une bonne condition physique :p et des raquette, dans la neige, des crampons sur pentes raides… et des vêtements respirants (veste imper).

      Pour le réchaud, il est tjrs dans mon sac, jamais dehors, et mon sac à l’intérieur.

      Pour le repas du soir, je mange à ma faim, svt bcp, mais pas trop gras car cela demande plus d’énergie en effet.

      C’est un peu à chacun son ressenti 🙂 merci en tous cas pour les précisions.

  6. bon recit!!! je peux ajouter un conseil pour la nuit remplir une gourde en alu avec de l’eau chaude (il faut un réchaud) et glisser la gourde dans le sac de couchage: voilà une bonne bouillote! et pour le réchaud gaz, toujours le ranger dans le sac( si possible sous des vêtements) car sinon ça gèle!!

  7. Super RETEX !
    De mon expérience perso, un truc qui change la nuit du point de vue chaleur, c’est la bouillotte ! Je suis équipé de 2 gourdes Nalène Guyot que je rempli d’eau et laisse chauffer dans le feu avant de me coucher. En général une suffit, même à -14 à Elsenborn ;-). Mais bon, deux c’est encore mieux pour les frileux. Donc quand l’eau est à ébullition, je referme et mets la bouteille dans un shemag pour ne pas me brûler, et j’ai ma bouillotte que je fais voyager dans mon sac de couchage, en général au niveau des pieds.
    Par grand froid, 2 bouillottes, une serrée au niveau du cœur et l’autre coincée entre les jambes au niveau des fémorales. Ca fait comme chauffage central du système sanguin. Ca change la nuit. A essayer… (voila ce que c’est : http://www.azimut-nature.com/hydratation/bouteille-nalgene-inox-grande-ouverture-1-litre.html )
    Pour le petit besoin de 4hr du matin, ne pas hésiter, faut y aller. Sinon on se retient, on se tourne dans tout les sens et on ne sais plus dormir et on passe un très mauvaise fin de nuit…

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