Je t’invite à découvrir ma dernière épopée sportive réalisée cette fois à vélo, sur l’itinéraire balisé « Vallée et Gorges de l’Aveyron à vélo » dans le département Tarn-Et-Garonne. Je te préviens tout de suite : tu risques d’avoir envie d’enfiler ta monture en lisant ces prochaines lignes… Bonne lecture !

Quand on m’a proposé de découvrir et réaliser une partie de cet itinéraire pour en parler sur le blog et mes réseaux, je dois t’avouer que j’ai un peu hésité. Je suis en effet un randonneur (pédestre) dans l’âme et j’avais un peu peur de sortir de ma ligne éditoriale habituelle. J’ai ensuite été voir sur internet quelques photos et je n’ai pas pu m’empêcher d’accepter ! En tant qu’ancien vététiste régulier et amateur de voyages sous toutes ses formes, vivre une nouvelle expérience sportive dans une si belle région et la partager ici était en effet pour moi une véritable aubaine. 

Vallée et Gorges de l’Aveyron à vélo

L’itinéraire qu’on appelle aussi véloroute « Vallée et Gorges de l’Aveyron à vélo » est un tracé balisé idéal pour les vélos qui permet de relier Montauban à Laguépie dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. En seulement 85 kilomètres, on traverse des paysages variés et on profite de points de vue spectaculaires !

Le charme des villages médiévaux et le le terroir gastronomique ajoutent une touche particulière à l’aventure et assurent aux cyclistes un savoureux dépaysement. Les avantages de ce parcours fléché sont également qu’il peut se réaliser dans les deux sens, à son rythme et qu’on peut profiter d’hébergements qui accueillent volontiers les cyclistes (labélisés « Accueil vélo »). En fin de parcours, on peut poursuivre la route jusqu’aux abords de Najac par le circuit fléché n°11 du Pays Midi-Quercy ou même se connecter au Canal des 2 mers à vélo à Montauban via Montech. On peut aussi facilement revenir au point de départ en train via  (TER, 1h20 min).

L’itinéraire est composé d’une voie verte à la sortie de Montauban (env. 5%) puis d’une sélection de petites routes qui longent la vallée (env. 95%). Rivière d’un côté, falaises de l’autre, les gorges de l’Aveyron sont sauvages et majestueuses.

Si tu te tracasses de savoir si tes cuisses vont chauffer, sache que c’est un parcours avec peu de dénivelé dans sa première partie jusqu’à Montricoux et très agréable pour les cyclistes dans sa totalité. Quelques passages assez pentus (notamment entre Bruniquel et Saint-Antonin-Noble-Val) sont cependant réservés aux sportifs (mais accessibles à tous en vélo à assistance électrique). 

La location de vélo, justement, est possible via plusieurs prestataires locaux et la Maison du Vélo.

Je vais maintenant te parler de l’itinéraire étape par étape sans trop te dévoiler les choses,
ceci afin de te laisser découvrir le reste de tes propres yeux…

De Montauban à Montricoux

Avant de commencer l’itinéraire, je te conseille de faire comme moi et de « te perdre » dans la cité rose de Montauban, capitale du Tarn-et-Garonne. Aujourd’hui classée Ville d’Art et d’Histoire et Grand-Site d’Occitanie, cette charmante ville médiévale du sud-ouest est composée de nombreux édifices en brique rose est aussi le berceau de nombreux artistes.

On y retrouve des clins d’œil et street art au détour des ruelles. Je te conseille plus particulièrement d’aller voir la place Nationale, le pont vieux, l’église Saint-Jacques et de te laisser emporter par le charme de des rues piétonnes ou par la beauté des hôtels particuliers du centre historique. Un plan de la ville est disponible à l’Office de Tourisme de Montauban.

Il est ensuite temps de sortir de la ville et de se diriger en douceur vers Negrepelisse où je découvre l’ancien château fort dont les tours et les fortifications sont encore visibles. Il a été transformé en bâtiment contemporain, un Centre d’Art et de Design, nommé La Cuisine.

Construit au XIIIe siècle, le château de Nègrepelisse d’aujourd’hui est en effet le résultat de transformations, destructions et métamorphoses au fil de l’histoire. Installer un centre d’art dans ce lieu symbolique a permis de faire revivre ce patrimoine et d’en faire un lieu de vie nouveau comportant une salle d’exposition, un auditorium, une cuisine expérimentale, des espaces pédagogiques et un centre de documentation. Il a été baptisé “La cuisine” en raison de sa thématique sur l’alimentation, les usages et les coutumes liés à la table, thèmes importants dans la vie de ce territoire.

Quand je te dis que je ne venais pas par hasard, épicurien que je suis !

Je continue ensuite vers Vaïssac où l’hôtel familial « Chez Terrassier » est installé. Labélisé « Accueil vélo », cet établissement bien connu dans la région retransmet depuis cinquante ans les délices d’une cuisine de grande qualité. Ici ce sont trois générations qui officient la mémoire d’une passion sans limites : celle de la tradition et de la gastronomie, et cela se sent. C’est ici que j’ai dormi ma première nuit et j’ai même pu aller me détendre dans la jolie piscine de l’établissement.

De Montricoux à Saint-Antonin-Noble-Val

Montricoux, ancienne cité templière, est surtout une porte d’entrée vers les Gorges de l’Aveyron. C’est en effet à partir de ce moment qu’on entre dans le vif du sujet avec la traversée de l’Aveyron puis l’arrivée au cœur du village. J’ai apprécié découvrir les jolies façades de des maisons médiévales superbement conservées ou rénovées. Je te conseille aussi d’aller vers la cour du Château qui abrite le musée Marcel-Lenoir. On se laisse ensuite descendre le long de l’Aveyron sur une route ombragée…

Au bout de cette descente facile on se retrouve sur un petit pont qui traverse l’Aveyron.
On découvre alors sur la droite l’impressionnante falaise et les châteaux de Bruniquel.

Bruniquel mérite bien quelques effort pour arriver dans ce village élu un des plus beaux villages de France ! Le fait est que le tracé ne passe pas par là mais il ne faut ajouter que 2 kilomètres aller-retour à la route. Crois moi, ils valent la peine. Je te conseille d’aller garer ton vélo (devant l’office du tourisme par exemple) et d’aller crapahuter dans les ruelles. Ce village est un de mes coups de cœur de ce séjour. Je suis tombé amoureux des ruelles fleuries, des nombreux détails en façade, de l’architecture, de l’ambiance calme et sereine qui y règne…

Cerise sur le gâteau : Les deux châteaux qui se dressent tout en haut du village. Un Château Jeune et un Château Vieux qui me font voyager à travers le temps. Leur visite permet de découvrir les trésors construits par des seigneurs rivaux d’une même famille, forcés à cohabiter et déterminés à se faire la guerre, même artistique.

La galerie Renaissance est la pièce maîtresse de cet ensemble
et elle offre une vue époustouflante sur les paysages qui lui font face !

Si tu prends un repas à Bruniquel, je te conseille vivement d’aller « Chez Pigassou ». L’endroit est très joli avec sa cour intérieure, sa terrasse, son exposition d’art, c’est très convivial et la cuisine est délicieuse (élaborée avec bien évidemment uniquement des produits locaux).

Pour ce qui est de ma nuitée, je l’ai passée à l’Etape du Château,
un ancien relais postal transformé en chambres d’hôtes tout confort
équipé d’un petit wellness qui fait plaisir après une étape à vélo !

Tu remarqueras que cette étape est assez courtes… Non je ne suis pas un fainéant, c’est lié au fait que j’étais en mode « tournage » (vidéo en fin d’article) et qu’on a adapté les haltes en fonction des lieux à filmer. Tu peux donc sans hésiter aller jusqu’à Saint-Antonin-Noble-Val comme le prévoit l’itinéraire. Pour cela, il te faudra d’abord passer par Penne (avec son château érigé sur un impressionnant éperon rocheux).

Ensuite il faut emprunter la route des corniches et en prendre plein les mirettes
en roulant entre les balcons rocheux dominant les Gorges de l’Aveyron.

Saint-Antonin-Noble-Val est une autre cité médiévale située au bord de la rivière, dans un écrin de falaises blanches et ocres. Les hébergements n’y manquent pas et font de ce village l’endroit idéal pour une dernière halte. Je te conseille d’y flâner jusqu’à la maison Romane, le plus ancien monument civil de France, ou aux thermes et à la Source du Prince Noir qui montrent combien l’eau est un élément vital du village.

Le dimanche matin il y a un marché à Saint-Antonin-Noble-Val,
incontournable pour découvrir le meilleur de la gastronomie locale !

N’hésite pas également à aller apprécier le panorama depuis le Roc d’Anglars qui domine la région… Il y a même une via-ferratta, pour les plus audacieux(ses).

Autre petit coup de cœur du séjour, la maison et table d’hôtes l’Alabrena, au lieu-dit de Sainte-Sabine sur les hauteurs de Saint-Antonin-Noble-Val. J’ai eu la chance de passer une nuitée dans ce havre de paix implanté dans la zone Natura 2000 des Gorges de l’Aveyron. Calme, sérénité et accueil chaleureux par des propriétaires conviviaux et sensibles aux projets vélos (accueil vélo) sont des valeurs primordiales pour faire d’un lieu un petit paradis. Je recommande à 100% !

De Saint-Antonin-Noble-Val à Laguépie

On attaque la dernière étape de cette aventure en roulant vers Féneyrols et Montrosier, deux villages nichés au cœur de la verdure. On fait ensuite une halte à Lexos pour découvrir sa gare, témoin de la richesse de l’architecture ferroviaire du XIXe siècle, issue du passé industriel et minier de la région.

Je te conseille le petit détour de moins de 3 kilomètres jusqu’à Varen, un superbe village où on peut admirer un doyenné, curiosité du XVème siècle à l’architecture médiévale défensive, ou l’église abbatiale, ses chapiteaux romans du XIème siècle et ses jolis animaux sculptés.

Il faudra un dernier effort pour arriver à Laguépie et terminer en beauté cette épopée sportive. Le Viaur et l’Aveyron se rejoignent à ce carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue. Je n’ai pas hésité une seconde à profiter de la fraicheur de l’eau pour me détendre et refroidir mes jambes engourdies par cette chouette aventure.

Ici on souffle, on se détend et on peut être fier
des 85 kilomètres parcourus dans des paysages incroyables !

Et parce que des images valent mieux que des mots,
je termine cet article avec cette vidéo réalisée par Prodferdek.com.

Si le contenu de cet article t’a plu,
n’hésite pas à le partager autour de toi !
Ce petit geste m’aide beaucoup dans mon travail 🙂

Et pour aller plus loin dans la découverte,
n’hésite pas à consulter le site officiel www.tourisme-tarnetgaronne.fr


Cet article a été rédigé dans le cadre d’une reportage et tournage rémunéré pour Tourisme Tarn-Et-Garonne.
Merci à eux pour leur confiance et en particulier à Laurianne, Sophie et Catherine pour leur travail et leur disponibilité.
Mes propos restent cependant (et comme toujours) libres et sincères.

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Maxime
Je suis Maxime, l'âme vagabonde derrière les récits de « Trekking et Voyage », une oasis pour les amoureux de randonnée, les assoiffés de voyages plus ou moins lointains et les fervents adeptes du plein air. J'ai toujours été passionné des immensités sauvages, des murmures de la nature et des aventures qui transforment l'âme. Tout en étant un épicurien qui savoure la vie à pleines dents, je te partage ici mes récits et mes coups de cœur. L'idée d'être une source d'inspiration et de partage d'expériences me plait, surtout quand les mots sont choisis pour leur vérité et leur utilité. Bonne lecture ! "Happiness is only real when shared" (Christopher J. McCandless dit « Alexander Supertramp »)  

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