Explorer en canoë la région des lacs sauvages du sud de la Suède en autonomie pendant une semaine… Une phrase qui a elle seule suffit à me faire rêver. C’est ce que j’ai eu l’occasion de faire cet été avec Le Canoë Trip et je te dévoile notre aventure que je ne suis pas prêt d’oublier !
Le Caonë Trip, une aventure unique
Quand j’ai proposé à mon pote Mathieu de m’accompagner une semaine en Suède pour découvrir les lacs du sud aux portes du Värmland, il n’a pas hésité une seconde… Le fait est que j’avais déjà parlé de ce concept original de voyage sur mon blog il y a quelques temps et c’est probablement cet article qui l’a persuadé.
Vous êtes d’ailleurs quelques un(e)s
à avoir tenté l’expérience comme moi cet été
et c’est toujours un plaisir de lire vos retours sur les réseaux !
Une semaine en canoë, loin de tout !
Le rêve n’est-ce pas ?
« Le Canoë Trip« , c’est tout simplement un voyage de 7 jours en canoë dans le sud de la Suède à la découverte de la nature dans des paysages incroyables… Tout est fourni : le canoë sur place, les cartes, le matériel pour faire à manger, … et organisé pour te permettre de vivre une expérience fantastique avec la personne de ton choix !
Niveau organisation, c’est Travelbase qui a créé le Canoë Trip. Travelbase organise des expériences uniques aux quarte coins du monde depuis 2010. Chaque voyage est conçu avec soin par une équipe passionnée de spécialistes du voyage. Travelbase est membre de l’Union des Fédérations d’Associations d’Agences de Voyages (UFTAA) via son affiliation à l’Association des Agences de Voyages Flamandes (VVR). En tant que voyageurs, les participants sont entièrement protégés contre les insolvabilités financières via MS Amlin Insurances.
N’hésite donc pas à consulter les autres voyages qu’ils proposent, c’est vraiment tentant…
Les transports se font majoritairement en bus depuis Bruxelles (ou Paris). Il y a aussi des navettes possibles directement depuis l’aéroport d’Oslo Gardermoen piur celles et ceux qui viennent en avion. Nous avons opté pour la solution en bus et cela m’a permis de me poser à mon aise pendant la durée du trajet de nuit (environs 17h). Avec un départ vers 17h00 à Bruxelles, nous étions sur les terres suédoises en début de matinée. Long, mais simple et efficace.
Il faut savoir que l’organisation propose plusieurs secteurs selon la région d’où on vient et l’organisation rassemble principalement les participant(e)s par pays d’origine. Les bus au départ de Bruxelles vont dorénavant tous au Värmland (avec deux nouveaux secteurs en 2020) et ceux au départ de Paris vont tous à Immeln. Enorme avantage donc pour les Français qui ne doivent plus faire le détour pour ramasser des gens en Belgique ou en Allemagne.
L’année dernière j’étais sur le secteur d’Immeln qui est une jolie région de lacs sauvages dans lesquels on peut évoluer librement (aller-retour). Mais dorénavant les belges seront automatiquement invités (avec leur adresse IP) à se rendre au Värmland un peu plus au nord. Histoire de varier, je testerais d’ailleurs bien cette région cette année qui semble encore plus reculée, sauvage et qui propose une boucle sur le plan d’eau et non un aller-retour !
Une fois arrivés en Suède, on nous propose de nous installer au camp de base (un joli camping au bord d’un lac) pour nous reposer et recevoir quelques instructions, ainsi que notre foodpack (en option).
FOODPACKS :
Nous avions opté pour ce choix et nous avons reçu un bidon hermétique pour deux dans lequel nous avons pu rentrer toute notre nourriture. Il s’agit d’une nourriture lyophilisée comme on en trouve dans les magasins de sport, ainsi que divers biscuits, épices, friandises, snack salés, soupes, thé, café, sucre, chocolat, etc. Nous avons également reçu un réchaud, de l’alcool à bruler et du matériel pour la vaisselle.
L’avantage de ce pack est qu’on est certain de manquer de rien. Tout était présent en suffisance. On n’a normalement pas non plus besoin d’emporter des choses de chez soi. Le désavantage est qu’on se retrouve tous avec la même nourriture et qu’on ne choisi pas ce que l’on mange. Après une semaine j’avoue que j’ai eu un peu du mal mais heureusement que j’ai pu varier les repas en trouvant de la nourriture dans la nature.
Sache cependant que l’organisation tient compte des feedbacks et tente chaque année d’améliorer le contenu des packs. Cela n’est cependant pas évident de rester dans cette gamme de prix (95€/p.p la semaine) si on ajoute de produits frais, des fruits etc. Je te conseille donc d’emmener quand-même en plus dans ton sac des fruits secs, du saucisson, des boites de sardines, etc. par exemple !
Une fois notre foodpack reçu, on a la possibilité de prendre une « dernière » douche chaude et faire quelques achats avant de commencer l’aventure le samedi après-midi (ou le lendemain pour ceux qui préfèrent se reposer). Au réveil, notre premier petit-déjeuner du foodpack nous goûte bien et nous sommes prêts à recevoir notre canoë, la carte et quelques instructions pratiques.
Si tu ne me connais pas encore, tu dois savoir qu’à ce moment-là, je suis juste « intenable ». Je suis le premier à avoir démonté ma tente, mis le canoé à l’eau, à l’avoir chargé/équilibré et à embarquer. Je veux juste quitter le camp de base et naviguer. Mathieu me suis tant bien que mal, mais je sais qu’il est tout aussi excité que moi…
On commence donc l’aventure début de matinée est nous sommes en compagnie de Charlène & Pauline, deux amies françaises rencontrées la veille. Après avoir trouvé notre rythme, on leur propose de prendre le premier lunch ensemble histoire de faire davantage connaissance. Après deux heures de navigation et quelques regards sur la carte histoire de nous situer, nous trouvons une zone isolée au bord du premier lac…
L’endroit est parfait… ça y est, nous sommes en pleine nature !
Into the wild
Ici la nature est omniprésente. On se situe d’ailleurs dans une des plus belles réserves naturelles de pays. Les lacs scandinaves sont situés dans des zones sauvages, isolées et où la densité de population est très faible. Pour être honnête, il nous est arrivé de ne croiser personne (sauf quelques canoë trippers) pendant 3 jours. Le peu d’habitations au bord de l’eau nous rappelle que la civilisation n’est pas loin, mais cela ne perturbe en rien cette sensation de liberté…
J’étais venu pour me déconnecter, souffler, m’envahir de sérénité et m’apaiser.
J’y ai découvert plus que ce que je n’espérais…
Il n’y a pas un bruit, juste le son apaisant de l’écoulement de l’eau sur le canoë et des pagaies plongées dans l’eau dans un rythme presque envoutant. Quelques îles parsèment les eaux presque translucides des lacs pour offrir des endroits de bivouacs dépaysants et on ne peut plus charmants… Sache aussi que l’eau de certains lacs est potable. Pour d’autres il faut juste la faire bouillir ou la filtrer. Et ça, c’est classe.
On peut même pêcher si on demande le permis au camp de base ! Cela coûte quelques euros pour la semaine et ça permet de pouvoir tenter ta chance de sortir de l’eau un délicieux poisson pour le repas… Moi qui suis pêcheur, j’ai adoré ! Les eaux sont d’ailleurs réputées poissonneuses dans la région. J’ai cependant oublié ma canne et j’ai dû en acheter une sur place. Merci au sympathique canoë tripper belge qui m’a prêté sa cuillère (que j’ai malheureusement perdue, j’en suis encore désolé).
Trace ta route
L’itinéraire proposé sur la carte qu’on reçoit en début de semaine nous permet d’évoluer librement de lac en lac pendant une semaine (6 jours possible de navigation) en pleine nature et en autonomie, ou d’explorer un seul lac selon un itinéraire conseillé. Il faut savoir que chacun est libre d’aller où il veut, tant qu’on est rentré au plus tard la veille du retour. Si par exemple tu es fatigué(e), tu peux décider de rentrer plus tôt et profiter du confort du camp de base sans aucun soucis. Tu n’es pas non plus obligé(e) de tout explorer et tu peux même dormir plusieurs nuits au même endroit (le camping sauvage est toléré, mais je t’en parle plus tard).
La liberté, te dis-je.
Sécurité :
C’est un point important et si tu n’as pas l’habitude de ce genre d’aventure, c’est justement tout l’intérêt de partir avec LE CANOË TRIP ! On voyage à deux pendant 6 jours en pleine nature, sans bornes d’électricité ni technologie. C’est une expérience fantastique mais elle comporte logiquement aussi des risques. C’est pour cette raison que tous les duos reçoivent un tracker GPS avec un bouton d’alarme. L’organisation conseille également d’apporter un téléphone portable (ancien modèle) dont la batterie dure longtemps (pas de smartphone donc) et de ne l’allumer qu’occasionnellement afin de recevoir des mises à jour météo par SMS.
Personnellement j’ai opté pour mon smartphone avec protection et une batterie externe.
L’organisation surveille donc l’emplacement des canoës 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et peut orienter les services de secours vers la position exacte en cas d’urgence.
Camping sauvage
On reçoit aussi de l’organisation un plan avec les meilleurs emplacements de camping pour passer la nuit. Ces « shelters » sont plus connus, on y trouve parfois des installations (w.c., poubelle, fontaine, banc, table), on peut y installer un campement et il est généralement autorisé d’y faire un feu. On peut donc y rencontrer d’autres Canoe Trippers ainsi que quelques souris habituées des lieux et attirées par la nourriture. A ce propos, je te conseille de ne JAMAIS laisser la moindre nourriture dans ton sac mais plutôt de l’enfermer dans le bidon hermétique. Les rongeurs sont inoffensifs mais très gourmands…
Mais un des gros avantages de ce voyage est que tu peux aussi généralement camper où tu veux en Suède. Il est évident que si tu es sur un terrain privé ou que tu rencontres un panneau d’affichage avec interdiction, il est préférable d’éviter ou d’avoir la chance de pouvoir demander l’autorisation au propriétaire.
C’est ce que nous avons d’ailleurs fait en arrivant au bout d’un lac sur une zone qu’on trouvait vraiment jolie. Et pour cause il s’agissait d’un endroit privé, entretenu et avec un abri à bateau. Le propriétaire est venu nous demander d’où on venait, combien de temps on comptait rester et il nous a autorisé à dormir une nuit sans soucis. Il nous a même proposé d’utiliser son vieux sauna.
L’accès à la nature est un droit fondamental dans cette région de l’Europe.
On ferait bien d’en prendre de la graine…
Il nous est aussi arrivé de nous poser sur une île, « notre île » le temps d’une nuit. Et là, c’est le pied absolu, une sensation unique. Celle d’être libre, d’être responsable de soi ou de la trace qu’on laisse derrière soi, en parfaite harmonie avec une nature presque intacte. Imagine-nous installer notre campement sur une petite île qu’on vient de découvrir par hasard. L’endroit nous semble joli, désert et surtout calme. Il y a des traces d’un ancien campement, une surface plane pour y mettre des tentes…
C’est juste parfait pour passer une nuit « Into The Wild » !
Même si cela me semble logique (et c’est d’ailleurs ici un principe de base inscrit dans l’éducation des plus jeunes), le « leave no trace » est très important. Je compte donc sur toi pour ne rien laisser après ton passage et d’emporter tous les déchets avec toi. Et si/quand tu vas faire tes besoins en pleine nature, on te demandera de creuser un trou avant d’y déposer tes excréments (et de le reboucher) et idéalement brûler tes papiers (sauf en période de sécheresse).
Des moments uniques
Ce voyage ne serait également pas aussi intéressant sans les moments uniques qu’il réserve. Je te parle des instants de solitude et d’apaisement sur les eaux lisses et quasi désertes des lacs… Ceux pendant lesquels on ne dit pas un mot à son binôme, on profite.
Mais je te parle aussi de couchers de soleils mémorables, de rencontres enrichissantes, de parties de pêche palpitantes, d’apéro improvisés avec les moyens du bord, de soirées à refaire le monde autour du feu…
Le bonheur des choses simples et parfois oubliées…
Voilà donc une série d’ingrédients qui font selon moi de ce voyage un remède idéal pour combattre cette ambiance pesante que nous vivons tous en ce moment…
La liberté, celle qui nous manque tous pour l’instant, on en retrouve là-bas.
Et pour être honnête, je ne fais que partager mon expérience et je ne gagne absolument rien en commission sur les prochaines inscriptions. Tout ce que j’ai à dire c’est que si ce genre d’aventure t’intéresse mais que tu ne te sens pas capable d’organiser tout toi même, alors cette formule est faite pour toi. Fonce, sans hésiter… Je suis certain que tu ne le regretteras pas.
Moi en tous cas, j’ai adoré ce canoë trip et j’espère pouvoir vivre à nouveau ce genre d’expérience avec Travelbase !
Les inscriptions sont ouvertes !
Si l’aventure t’intéresse, sache que les inscription ont été ouvertes il y a quelques jours.
Le prix du Canoe Trip commence à partir de 490,00 € par personne et inclut:
- La location d’un canoë 2 personnes pendant 7 jours, rames, gilets de sauvetages, etc. incl.
- Le transport en bus jusqu’à et depuis le camp de base.
- La location d’un set de cuisine.
- La location d’un gros contenant pour y mettre les affaires de valeur.
- Les instructions concernant la navigation.
- Les cartes et l’itinéraire.
Ceux qui ne prennent pas le bus bénéficient d’une réduction de 110,00 € (mais je t’encourage à prendre le bus, ne serait-ce que pour la facilité, et l’environnement )
Option: Food Pack: 95,00 € p.p.
Garantie : Etant donné que le matériel (tracker, canoë, set de cuisine, etc.) confié a un certain prix, l’organisation demande également une caution de 200,00 € par canoë.
Assurance Annulation Superflex OFFERTE jusqu’en janvier : C’est la grosse nouveauté de cette année, vu les circonstances… Cette assurance permet une annulation sans frais et sans besoin de soumettre le moindre justificatif jusqu’au 1er Avril 2021. Sur simple demande d’annulation effectuée avant le 1er Avril, l’organisation rembourse dans les 5 jours, peu importe la raison. C’est donc largement plus flexible qu’une assurance annulation classique qui reprend des conditions strictes (maladie, grossesse, nouvel emploi, …). Pour ceux qui veulent être couverts au delà du 1er Avril, il faudra bien-entendu souscrire à une assurance annulation classique (environs 40,00 €), qui couvrira évidement les scénarios liés au covid (fermeture frontière, test positif, etc.).
N.B. : Entre nous, je pense qu’une expédition en canoë est par définition corona-proof : tu pars en pleine nature et tu n’y croiseras que très peu de monde. La distanciation sociale peut donc très difficilement être mieux appliquée que sur un lac en Suède…
Tu as des questions ?
Cette aventure t’intéresse mais tu as encore quelques questions ?
Pas de soucis, l’organisation est disponible sur Messenger ou par email !
Cet article a été réalisé dans le cadre d’une collaboration avec Travelbase. Il contient des liens sponsorisés.
Merci à eux pour cette expérience et leur confiance. Mes propos restent cependant (et comme toujours) libres et sincères.