Je vous présente la nouvelle version 2016 de la gamme de sac à dos de « randonnée montagne » Kestrel, de la célèbre marque américaine Osprey. J’ai eu le privilège de pouvoir tester ce sac avant qu’il ne soit mis en vente lors de treks de quelques jours dans le Jura et dans les Vosges avec une météo pré-hivernale, venteuse et humide.
Etant un nouveau modèle exclusif, c’était donc un hasardeux pari de m’aventurer sur les sentiers avec ce produit que je ne connaissais que via le bref communiqué de presse, mais j’ai été plutôt agréablement surpris…
Voici donc la bête (traduisons « crécerelle » de l’anglais…) 🙂
Description :
Pour le printemps 2016, la nouvelle gamme Kestrel (équivalente du Kyte chez les dames) bénéficie d’un design remanié. Le modèle testé a une contenance de 48 litres et conviendra aux randonnées et aux sorties alpines des quelques jours. Il existe aussi en versions 28/38/58/68 litres, de quoi satisfaire tout type d’utilisateur.
Faisons ensemble le tour du produit :
Il est doté d’une housse imperméable pour une protection optimale contre les éléments extérieurs que l’on peut rencontrer en montagne…
Mais pour les conditions plus chaudes, le panneau dorsal réglable Airscape™ permet d’aérer la zone dorsale efficacement.
Le harnais en mousse et la ceinture ventrale assurent un soutien de charge nécessaire et confortable. Je n’ai jamais senti de gêne aux hanches malgré un sac bien rempli (matos photos, couchage, etc.). La fonctionnalité d’ajustement de la longueur de torse permet aussi de régler le sac pour qu’il épouse parfaitement le dos.
Pour les voyages en autonomie, les grands articles tels que les tapis de sol peuvent être fixés avec les sangles extérieures et le sac de couchage peut se mettre dans le compartiment du bas avec diviseur interne intégré qui le sépare du reste du matériel.
Les doubles sangles de compression latérales et le système StraightJacket™ sécurisent la charge.
Le tissu, les sangles et les systèmes d’attaches semblent de bonne qualité et bien solides. Je n’ai d’ailleurs eu aucun soucis lors de ces deux expéditions.
Le filet de poches latéraux et le filet dorsal semblent quant à eux plus fragiles, mais élastiques ce qui facilite le rangement rapide d’un objet, d’une gourde ou d’une veste.
La poche du haut est grande et permet d’y insérer pas mal de matériel de première utilité tandis que la pochette interne plus discrète avec filet et fermeture éclair accueilleront des objets plus petits.
Spécificités techniques :
- Panneau dorsal AirScape™ réglable avec des arêtes de mousse pour la ventilation.
- Harnais et ceinture avec maille spacer mesh » découpé ».
- Sangle de Sternum avec sifflet de secours.
- Pochette frontale extensible.
- Doubles poches sur la ceinture.
- Housse imperméable intégrée et amovible.
- Longueur du torse réglable.
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Espace pour une poche à eau.
- Accès par le bas avec fermeture éclair.
- Poche du haut compartimentée.
- Points d’attache frontaux.
- Clip porte-clés à l’intérieur.
- Sangles amovibles pour tapis de couchage.
- Sangle de compression sur les côtés.
- Sangles de compression StraightJacket™ reversibles.
- Boucle de piolet.
- Deux poches latérales en maille extensible.
- Accès latéral unique à fermeture éclair.
- Poche zippée sous rabat.
- Poids : 1.67 Kg (M/L)
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Capacité : 48 L
Mon avis :
Les plus :
- Polyvalence (randonnée, alpinisme, avec ou sans pluie, par temps chaud,…).
- Poids correct : 1,7 kg pour 48 litres.
- Bon équilibrage grâce aux nombreuses sangles de serrage et au système StraightJacket™.
- Le système « Stow-on-the-Go™ » pour le rangement facile des bâtons sans enlever le sac est vraiment bien fait. Il suffit de passer les bâtons à travers les deux boucles élastiques pour une solution « mains libres » facile.
- La poche extensible avant pour ranger votre veste facilement et rapidement (j’y mettais ma doudoune et ma veste imperméable).
- La ceinture ventrale facile à serrer et qui assure un bon support du poids.
- Une fermeture éclair latérale pour faciliter l’accès au milieu du sac, enfin !
- Poche du haut du sac spacieuse.
- Housse anti-pluie amovible mais surtout imperméable et de bonne facture.
Les moins :
- Confort : une fois le sac bien rempli, j’ai trouvé le contact dorsal assez « dur ».
- La housse anti-pluie est un peu petite.
- Le revers de la médaille, des sangles qui pendent un peu partout qui volent au gré du vent.
- Des filets élastiques un peu trop fragiles.
Conclusion : J’ai apprécié randonner avec ce sac que je ne connaissais pas. Moins confortable que son confrère de la gamme Atmos, il est néanmoins plus léger et plus polyvalent, ce qui en fait un bon sac de randonnée utilisable même en montagne sur plusieurs jours.
Autres infos :
- Prix conseillé : 160 €
- www.ospreyeurope.be
Retrouvez aussi le test du sac Atmos AG 50 :
Bonjour,
Petit test intéressant, je me suis moi même laissé tenter par cette marque après avoir lu votre test sur le Atmos 50. Je me suis donc procuré un Stratos 36 pour avoir un meilleur sac d’une journée, puisqu’il semble globalement présenter les mêmes caractéristiques d’ergonomie et de forme (mais est plus petit forcément). Le moins qu’on puisse dire est que j’ai été satisfait. J’envisage donc de continuer dans cette marque pour me procurer un sac de rando pour plusieurs jours. C’est ici que vient ma question : vous dites qu’il est utilisable en montagne sur plusieurs jours, mais est ce dans un contexte de repos en refuge chaque soir (avec repas) ou en autonomie totale? Car 48 litres, ça se remplit vite avec pas grand chose. Mais 68 litres, ça donne envie de tout remplir (youpi, 20 kg sur le dos). Le 58 litre serait il un bon compromis?
Bonjour Gilles, merci pour votre commentaire 🙂
En effet, je suis chaque fois agréablement surpris , j’aime vraiment bien cette marque ! Le prix en vaut selon moi la chandelle… 🙂
Personnellement, j’ai utilisé mon Kestrel 48L 3 à 4 jours en autonomie totale (tente, couchage, eau, bouffe) et ça été sans soucis. EN refuge, j’opterais pour un 38 L maximum. Mais c’est chacun qui sait de combien il a besoin… des gens font le GR 20 15 jrs avec un 30 L, mais j’opterais plus pour un 50/60…
Et en effet, un trop grand sac incite à le remplir, et alourdir.. il ne faut pas se laisser avoir 😉